Levolet Plaisirs de la table du Festival MontrĂ©al en lumiĂšre commence aujourd'hui et se poursuivra jusqu'au 27 fĂ©vrier. Il met cette annĂ©e les femmes chefs Ă  l'honneur. Pendant ces 11 jours, 11 cheffes rĂ©pondront ici aux trois mĂȘmes questions – la prĂ©sidente d'honneur Anne-Sophie Pic l'a fait il y a quelques jours en avant-premiĂšre. Oncompte seulement 4 % de femmes cheffes d’orchestre dans l’Hexagone, une situation qui ne change que trĂšs lentement. « Ce sont des hommes qui sont Ă  Dansla sociĂ©tĂ© de l'Âge Viking, les rĂŽles Ă©taient clairement dĂ©finis selon le sexe. La femme commençait probablement dĂšs l'enfance par apprendre Ă  accomplir les arts mĂ©nagers et les pratiques agricoles, Ă  suivre les prĂ©ceptes de sa famille, connaĂźtre les lois morales en vigueur et servir l'intĂ©rĂȘt du clan. Lobjectif de la CGPME est de soutenir l'entrepreneuriat au fĂ©minin pour permettre aux femmes d'exprimer tout leur talent dans la gestion, la crĂ©ation et la reprise d'entreprise. Elles pourront ainsi contribuer au dĂ©veloppement Ă©conomique du pays. Mais attention, il ne s'agit pas d'exclure les hommes ; ce n'est pas le but de ces actions. La Hierencore, le combat des femmes (2/4) : la femme mariĂ©e, une mineure sous l'autoritĂ© de son Ă©poux 02 mars 2020 Ă  12:07 - mise Ă  jour 03 mars 2020 Ă  14:27 ‱ 4 min Par DaphnĂ© Van Ossel mmjp. L’homme, chef » de la femme ? par Jean-Pierre BORY Paul Ă©crit en 1 Co avec une certaine fermetĂ© et le rĂ©pĂšte presque mot Ă  mot en Ep Je veux que vous sachiez que de tout homme, la tĂȘte kephalĂš c’est Christ, la tĂȘte de la femme c’est l’homme, la tĂȘte de Christ c’est Dieu ». Le triple usage de ce mot kephalĂš dans trois expressions parallĂšles d’une mĂȘme phrase oblige Ă  lui donner un sens proche, voire identique dans chaque cas. Certains auteurs ont voulu attĂ©nuer ce qui apparaĂźt ici comme une suprĂ©matie masculine sur la femme ; ils y ont vu une influence culturelle qui aurait marquĂ© la conception de l’auteur ; ils rapprochent le dĂ©but du v. 3 du v. 8 de 1 Co 11 en relevant qu’Adam est plutĂŽt la source » de la femme créée aprĂšs l’homme, et Ă  partir d’une cĂŽte de l’homme selon Gn Cependant, il est difficile d’enlever au mot kephalĂš un sens de primautĂ©, de prééminence dans les deux expressions suivantes de 1 Co l’homme n’est pas l’égal de Christ, fut-il croyant et enfant de Dieu ; et le Christ reconnaĂźt la prééminence du PĂšre par rapport Ă  lui-mĂȘme en tant que personne, mĂȘme s’il y a identitĂ© d’essence entre le PĂšre et le Fils Tu m’as envoyĂ© » Jn JĂ©sus a appris l’obĂ©issance bien qu’il fĂ»t Fils » HĂ© Dans ce dernier verset on a pensĂ© que ce n’était que dans sa nature humaine que JĂ©sus avait souffert et s’était soumis ; toutefois d’autres textes suggĂšrent que ce respect du Fils par rapport Ă  la volontĂ© du PĂšre prĂ©cĂšde de loin le temps de l’incarnation Jn ; ; ; Ep ; Dieu est celui qui a conçu le dessein du salut par l’envoi du Fils. Par ailleurs, dans le Nouveau Testament, le mot kephalĂš n’a jamais le sens de source hormis son emploi en 1 Co on le trouve dans 74 autres textes 58 fois avec le sens de tĂȘte, 11 fois de façon imagĂ©e il dĂ©signe le chef de l’armĂ©e, la tĂȘte de l’armĂ©e, et 5 fois encore il signale qu’une chose est principale par exemple en Luc la pierre principale de l’angle ». Il serait surprenant que kephalĂš ait une seule fois le sens de source dans 1 Co sans idĂ©e de primautĂ©, de prééminence. Comment comprendre alors cette primautĂ© de l’homme sur la femme ? La Bible met en Ă©vidence que les trois personnes de la trinitĂ© se prĂ©sentent dans un ordre », et non sur le mĂȘme rang. Nous voyons le PĂšre prendre des initiatives avant la fondation du monde » Ep Le PĂšre et Le Fils sont associĂ©s dans l’envoi du Saint-Esprit Jn Et mĂȘme dans la gloire retrouvĂ©e, le Fils lui-mĂȘme se placera sous l’autoritĂ© de celui qui lui a tout soumis » 1 Co On ne peut que reconnaĂźtre un ordre dans la trinitĂ© le PĂšre, puis le Fils, puis le Saint-Esprit, tout en affirmant la pleine Ă©galitĂ© de ces trois personnes, en essence, en puissance, en divinitĂ©, en gloire le Fils et le PĂšre sont unis intrinsĂšquement le PĂšre est en moi et je suis dans le PĂšre Jn ; tout ce que le PĂšre a est Ă  moi Jn La trinitĂ© reste un mystĂšre pour nous Ă  nos yeux, prééminence du PĂšre et unitĂ© d’essence du PĂšre et du Fils semblent faire paradoxe, pourtant les textes bibliques affirment ces deux vĂ©ritĂ©s. L’analogie faite par l’apĂŽtre Paul Ă  plusieurs reprises entre la relation qui existe Ă  l’intĂ©rieur du couple humain avec celle qui l’est dans la trinitĂ©, aide Ă  saisir les nuances difficiles Ă  exprimer dans nos mots lorsque nous voulons dĂ©crire cette relation Paul affirme dans le couple homme-femme comme dans la trinitĂ© une unitĂ© de nature, une Ă©galitĂ© de valeur et un ordre des personnes. C’est Ă  l’homme de prendre certaines initiatives en tant que tĂȘte» du couple, mais il se doit aussi d’imiter le Christ, tĂȘte de l’Eglise » qui a aimĂ© l’Eglise et a donnĂ© sa vie pour elle, qui s’est fait serviteur lui-mĂȘme des disciples dont il Ă©tait le maĂźtre, invitant les disciples Ă  l’imiter. Devant Dieu, homme et femme sont Ă©galement objets de son amour, ont Ă©galement accĂšs au salut et Ă  sa communion Ga cependant Dieu confĂšre Ă  l’homme des responsabilitĂ©s et une mission particuliĂšre vis-Ă -vis de son Ă©pouse, responsabilitĂ©s qu’il ne peut toutefois accomplir en dominant mais en aimant et en servant. Question RĂ©ponse Bien que l’homme et la femme soient Ă©gaux devant Christ, les Écritures leur attribuent des rĂŽles spĂ©cifiques dans le mariage. Le mari doit assumer la direction du foyer 1 Corinthiens ÉphĂ©siens Son rĂŽle de chef de famille ne doit pas ĂȘtre autoritaire, hautain ou condescendant envers la femme, mais doit suivre l’exemple de Christ avec l’Église. Maris, aimez votre femme comme Christ a aimĂ© l’Église. Il s’est donnĂ© lui-mĂȘme pour elle afin de la conduire Ă  la saintetĂ© aprĂšs l’avoir purifiĂ©e et lavĂ©e par l’eau de la parole. » ÉphĂ©siens Christ a aimĂ© l’Église son peuple avec compassion, misĂ©ricorde, pardon et respect, sans rien attendre en retour. C’est ainsi que les maris doivent aimer leurs Ă©pouses. Les femmes doivent se soumettre Ă  l’autoritĂ© de leur mari. Femmes, soumettez-vous Ă  votre mari comme au Seigneur, car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de l’Église qui est son corps et dont il est le Sauveur. Mais tout comme l’Église se soumet Ă  Christ, que les femmes aussi se soumettent en tout Ă  leur mari. » ÉphĂ©siens Si les femmes doivent se soumettre Ă  leur mari, la Bible dit aussi Ă  plusieurs reprises aux hommes comment ils doivent se comporter avec leur femme pas comme des dictateurs, mais et la respectant, elle et ses opinions. En fait, ÉphĂ©siens exhorte les maris Ă  aimer leurs femmes comme leur propre corps, qu’ils nourrissent et dont ils prennent soin. L’amour d’un homme pour sa femme devrait ĂȘtre le mĂȘme que l’amour de Christ pour son corps, l’Église. Femmes, soumettez-vous Ă  votre mari comme il convient dans le Seigneur. Maris, aimez votre femme et ne vous aigrissez pas contre elle. » Colossiens Maris, vivez de mĂȘme en montrant de la comprĂ©hension Ă  votre femme, en tenant compte de sa nature plus dĂ©licate ; montrez-lui de l’estime, car elle doit hĂ©riter avec vous de la grĂące de la vie. Agissez ainsi afin que rien ne fasse obstacle Ă  vos priĂšres. » 1 Pierre Dans ces versets, on voit que le rĂŽle du mari comme de la femme se caractĂ©rise par l’amour et le respect. À partir de lĂ , l’autoritĂ©, la direction, l’amour et la soumission ne poseront problĂšme Ă  aucun des deux conjoints. Pour ce qui est du partage des responsabilitĂ©s au sein du foyer, la Bible demande aux maris de pourvoir aux besoins de leurs familles. Cela implique qu’il travaille et gagne assez d’argent pour pourvoir Ă  tous les besoins de la vie quotidienne pour sa femme et ses enfants. Manquer Ă  cela a des consĂ©quences spirituelles claires Si quelqu’un ne prend pas soin des siens, et en particulier des membres de sa famille proche, il a reniĂ© la foi et il est pire qu’un non-croyant. »1 TimothĂ©e Un mari qui ne fait aucun effort pour pourvoir aux besoins de sa famille ne peut donc pas, en toute bonne conscience, se dire chrĂ©tien. Cela ne signifie pas dire que l’épouse ne puisse pas l’aider dans cette tĂąche Proverbes 31 montre qu’une femme de valeur le fera certainement ; toutefois, ce n’est pas sa premiĂšre responsabilitĂ©, mais celle de son mari. Si le mari doit aider sa femme Ă  s’occuper des enfants et participer aux tĂąches mĂ©nagĂšres conformĂ©ment Ă  son devoir d’aimer sa femme, Proverbes 31 dit clairement que le foyer est la principale sphĂšre d’influence et de responsabilitĂ© de la femme. MĂȘme si elle doit se coucher tard et se lever tĂŽt, elle s’occupe bien de sa famille. Vivre ainsi n’est pas facile pour beaucoup de femmes, surtout dans les pays occidentaux dĂ©veloppĂ©s. Beaucoup trop de femmes sont stressĂ©es et dĂ©bordĂ©es jusqu’à l’épuisement. Pour Ă©viter cela, les deux conjoints doivent réévaluer leurs prioritĂ©s dans la priĂšre et suivre les injonctions bibliques quant leurs rĂŽles respectifs. Les conflits concernant la rĂ©partition des tĂąches dans le mariage sont inĂ©vitables, mais si les deux conjoints sont soumis Ă  Christ, leur ampleur restera minime. Si les disputes Ă  ce sujet sont trop frĂ©quentes ou virulentes ou semblent caractĂ©riser une union, il s’agit d’un problĂšme d’ordre spirituel. Dans ce cas, les conjoints doivent se reconsacrer Ă  la priĂšre et Ă  la soumission, d’abord Ă  Christ, puis l’un Ă  l’autre, dans une attitude d’amour et de respect. English Retour Ă  la page d'accueil en français Quel est le rĂŽle du mari et de la femme au sein de la famille ? Dieu, bon architecte et aimant l’ordre a instituĂ© dans la famille une hiĂ©rarchie bien dĂ©finie; l’homme Ă©tant le chef de la famille, le garant de sa paix, de sa sĂ©curitĂ© et de son intĂ©gritĂ©. Cependant, ce rĂŽle de chef de famille est bien souvent incompris, et mĂȘme bafouĂ© afin d’assouvir les dĂ©sirs perfides de la nature humaine. Pour que le mari, pĂšre de famille soit Ă©panoui dans l’exercice de son autoritĂ©, il est nĂ©cessaire de comprendre la pensĂ©e de Dieu Ă  propos de ce concept. L’homme Ă  l’image de Christ. Pour mieux comprendre le domaine de dĂ©finition de l’autoritĂ© du mari dans le foyer, nous devons retourner Ă  l’essence mĂȘme de l’autoritĂ© dans la nouvelle alliance; Ă  savoir Christ. ÉphĂ©siens 523 LSG dit car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de l’Église, qui est Son corps, et dont Il est le Sauveur. » On voit dĂ©jĂ  Ă  ce niveau se dĂ©marquer la quintessence de cette autoritĂ©, Ă  savoir le fait que JĂ©sus ait donnĂ© Sa vie pour celle dont il Ă©tait responsable. Aussi le mari est-il responsable de la femme et de toute la famille. Si la femme ou les enfants font quelque chose de mal, il a la responsabilitĂ© en tant que chef de plaider leur cause devant Dieu et de les ramener sur le droit chemin. Il a la responsabilitĂ© de veiller Ă  ce que ceux-ci ne manquent de rien, de les soulager Matthieu 11 28. C’est pour cela qu’à la maison, il y a des responsabilitĂ©s et tĂąches qui incombent uniquement au chef de famille leadership spirituel, rĂ©parations, protection, etc. sans bien sĂ»r sous-entendre le fait qu’il y ait des tĂąches qu’il ne puisse faire comme faire la cuisine ou garder l’enfant ou lui donner son bain. Tout est question de circonstances et il se doit de montrer l’exemple Ă  tous les niveaux. De la mĂȘme façon que le berger nourrit, prend soin et nettoie les brebis, c’est de cette façon que le mari doit prendre soin et de son Ă©pouse, et de ses enfants. EphĂ©siens 525-26 dĂ©clare Ă  cet effet Maris, aimez vos femmes, comme Christ a aimĂ© l’Église, et s’est livrĂ© Lui-mĂȘme pour elle, afin de la sanctifier par la Parole, aprĂšs l’avoir purifiĂ©e par le baptĂȘme d’eau » et EphĂ©siens 529 de rajouter Car jamais personne n’a haĂŻ sa propre chair; mais il la nourrit et en prend soin, comme Christ le fait pour l’Église » LSG. Ces s’accordent pour nous permettre de comprendre que la premiĂšre implication de l’autoritĂ©, c’est l’amour. Sans cette derniĂšre, l’autoritĂ© devient tyrannie et il en dĂ©coule naturellement toute sorte d’abus violence verbale, physique, mĂ©pris, maltraitance, etc.. L’autoritĂ© de JĂ©sus sur Ses disciples. Au-delĂ  de la portĂ©e de la purification qu’implique le lavement des pieds des disciples par JĂ©sus Jean 13 1-17, dans notre contexte, nous devons nous attarder sur l’aspect de l’humilitĂ©. En effet, JĂ©sus-Christ Fils de Dieu Ă©tait en Son droit de revendiquer que ce traitement lui soit accordĂ© par Ses disciples. Ô surprise ! C’est Lui qui lave les pieds. Quelle humilitĂ© ! Son autoritĂ© n’était pas dominatrice, au contraire, elle poussait constamment les autres vers le meilleur. Il dit d’ailleurs Car Je vous ai donnĂ© un exemple, afin que vous fassiez comme Je vous ai fait. » Jean 13 15 LSG. Celui donc qui reconnaĂźt son autoritĂ© sur sa famille comme Christ sur Ses disciples se doit de la servir et non l’asservir. Lorsque les disciples discutent entre eux pour savoir qui est le plus grand, JĂ©sus leur montre que celui qui veut ĂȘtre grand doit ĂȘtre le serviteur de tous. C’est donc lĂ  une prĂ©rogative du chef de famille. Le mot service a une connotation nĂ©gative et pourtant ! Marc 935 affirme cependant Alors Il s’assit, appela les douze, et leur dit Si quelqu’un veut ĂȘtre le premier, il sera le dernier de tous et le serviteur de tous. » LSG Fort de tous ce qui est susmentionnĂ©, nous pouvons nous accorder pour dire que l’autoritĂ© est loin d’ĂȘtre ce concept de coq dans le poulailler » qui est prĂŽnĂ© Ă  tout vent. C’est mĂȘme le contraire ! Avoir de l’autoritĂ© c’est aimer, c’est prendre soin. Comme ces voyageurs d’antan qui parcouraient de grandes distances Ă  pieds, c’est marcher au rythme du plus faible et du plus fragile. C’est ĂȘtre une Ă©paule sur laquelle on peut pleurer et s’appuyer. C’est ĂȘtre cette main puissante et vigoureuse, pour protĂ©ger, donner de la tendresse et de l’affection mais aussi capable de changer une couche. Cette sĂ©rie d’articles rend compte de mon intervention lors de la journĂ©e Points Chauds » du 2 mai 2019 au Centre de Formation du Bienenberg. Pour obtenir davantage d’informations quant au journĂ©es-dĂ©bats Points chauds », visitez ce lien. ** Comme je l’indiquais la semaine derniĂšre, je publie depuis le 2 mars 2019 les notes de mon dĂ©bat avec Yoder, lors duquel je dĂ©fendais la position complĂ©mentariste traditionnelle. J’ai commencĂ© l’ensemble des textes clĂ©s de GenĂšse 1-3, que j’estime fondamentaux, et y ai relevĂ© Que la crĂ©ation de l’homme et de la femme Ă  l’image de Dieu offre quelques indices en faveur du complĂ©mentarisme voir ici Que la crĂ©ation de la femme de l’homme et pour l’homme implique une relation de direction/subordination entre les deux voir ici Que la chute a changĂ© de maniĂšre tragique cette complĂ©mentaritĂ© idĂ©ale en une relation de domination abusive, avec toutes les dĂ©rives que nous connaissons aujourd’hui voir ici MĂȘme si les textes les plus dĂ©battus se situent dans le Nouveau Testament, plus spĂ©cifiquement dans les Ă©crits pauliniens, je maintiens que la clĂ© du dĂ©bat se trouve dans l’interprĂ©tation des rĂ©cits de la crĂ©ation. Comme je l’indiquais dans le dernier article de la sĂ©rie, publiĂ© la semaine derniĂšre voir ici, l’ensemble des passages de l’Écriture ultĂ©rieurs Ă  GenĂšse 1-3 touchant directement aux questions de masculinitĂ© et de fĂ©minitĂ© font systĂ©matiquement rĂ©fĂ©rence aux rĂ©cits bibliques des origines. Ainsi, par exemple, le passage tant dĂ©criĂ© de la soumission de la femme Ă  l’homme en ÉphĂ©siens fait clairement appel Ă  Cette semaine, nous nous tournons vers un autre passage controversĂ© 😉 Un texte unique en son genre Ce passage, c’est celui de 1 Co la seule et unique rĂ©fĂ©rence au port du voile dans tout le Nouveau Testament. MĂȘme si la formule d’introduction est obscure Paul y rĂ©pond sans doute Ă  une question ou Ă  une affirmation erronĂ©e de l’une des factions qui s’entre dĂ©chiraient au sein de l’Église de Corinthe. L’objectif de Paul est apparement de justifier l’une de ses instructions antĂ©rieures relative au port du voile. Dans cet article, mes commentaires seront limitĂ©s Ă  la question de la masculinitĂ© et de la fĂ©minitĂ©. Pour une exposition plus dĂ©taillĂ©e de ce texte, et Ă©ventuellement si mon avis sur la question du port voile vous intĂ©resse, Ă©coutez ce podcast. Une analogie trinitaire Pour Paul, le port du voile est intimement liĂ© Ă  la relation qu’entretiennent les chrĂ©tiens et les chrĂ©tiennes de Corinthe. Au sein de la sĂ©rie d’arguments qu’il propose, on retrouve une analogie trinitaire mettant en parallĂšle entre le rapport ente l’homme et la femme avec le rapport en le PĂšre et Christ En substance, l’argument de Paul est hiĂ©rarchique Dieu le PĂšre est le chef litt., la tĂȘte », kephalĂš de Christ, qui est lui-mĂȘme le chef de tout homme, ce dernier Ă©tant lui-mĂȘme le chef de la femme. Selon Paul, toute femme non voilĂ©e dĂ©shonore son chef, tandis que c’est l’inverse pour l’homme GĂ©nĂ©ralement, les dĂ©bats se focalisent ici sur deux points. 1- La relation de subordination trinitaire dĂ©crite dans ce passage Cette relation intra-trinitaire a Ă©tĂ© l’objet de nombreux dĂ©bats au sein du monde Ă©vangĂ©lique ces vingt derniĂšres annĂ©es. Certains thĂ©ologiens complĂ©mentariens Bruce Ware, Wayne Grudem [qui a beaucoup Ă©voluĂ© dans ses positions], Denny Burk, Mark Thompson, Mike Ovey dĂ©fendent leur position en affirmant que le Fils est Ă©ternellement soumis au PĂšre de maniĂšre fonctionnelle au sein de la TrinitĂ© on appelle cette position EFS, Eternal Functional Submission of the Son. Les thĂ©ologiens Ă©galitariens rejettent cette affirmation au motif qu’elle est hĂ©tĂ©rodoxe, voire hĂ©rĂ©tique, et qu’elle s’écarte trĂšs nettement des dĂ©finitions Ă©tablies aux conciles de NicĂ©e et de Constantinople. Sur ce point, ce sont les Ă©galitariens qui ont raison, et les dĂ©fenseurs du thĂ©isme classique dont je suis ne peuvent que constater les dĂ©gĂąts causĂ©s par certaines formulations hasardeuses des thĂ©ologiens complĂ©mentariens mentionnĂ©s ci-dessus. L’analogie trinitaire avancĂ©e par Paul au verset 3 n’est qu’une analogie en voulant la pousser trop loin, l’on risque de glisser dans l’erreur subordinatianiste OrigĂšne. Je reste personnellement convaincu que Paul s’appuie sur la relation entre le PĂšre et le Fils incarnĂ© pour construire son analogie. Il n’est nullement nĂ©cessaire de spĂ©culer sur les relations intra-trinitaires Ă©ternelles pour affirmer ou infirmer le complĂ©mentarisme. 2- La traduction du mot kephalĂš Depuis 1954, suite Ă  un influent article de Stephen Bedale, le sens mĂ©taphorique de direction donnĂ© Ă  kephalĂš est rĂ©guliĂšrement contestĂ© au profit de la traduction source ». Si nous devons suivre cette proposition, alors il nous faut accepter que Paul ne dĂ©veloppe aucun argument hiĂ©rarchique en 1 Cor 11, mais qu’il suit plutĂŽt la logique procrĂ©ationelle » que les Ă©galitariens pensent pouvoir lire dans les rĂ©cits des origines voir les trois premiers articles de cette sĂ©rie sur Gen 1-3, notamment celui-ci. Il m’est impossible de rendre compte de l’ensemble des dĂ©bats que cette proposition a suscitĂ©. Je reste personnellement convaincu que la traduction source » est indĂ©fendable, en particulier en 1 Cor 11, et je me rallie pleinement aux conclusions de Sylvain Romerowski dont je vous encourage Ă  lire les travaux Ă  ce sujet dans la Revue de ThĂ©ologie EvangĂ©lique. Voir l’article initial ici et son complĂ©ment ici. Grudem, Ă  mon sens, a mis fin au dĂ©bat dĂšs 1985 en analysant prĂšs de 2 336 occurrences de kephalĂš dans la littĂ©rature hellĂ©nistique voir ici, en anglais. Certes, plusieurs spĂ©cialistes Ă©galitatiens ont tentĂ© de rĂ©pondre Ă  son article, sans se montrer rĂ©ellement convaincant. Grudem rĂ©pond Ă  leurs principales critiques dans un article de JETS en 2001 voir ici, en anglais. Un appel Ă  l’ordre crĂ©ationnel Bien que Paul utilise kephalĂš dans le sens de tĂȘte », au sein d’une mĂ©taphore visant Ă  dĂ©crire une forme de hiĂ©rarchie, il fait tout de mĂȘme appel Ă  l’argument de l’origine de la femme dans un deuxiĂšme temps L’homme n’a pas Ă©tĂ© tirĂ© de la femme, mais la femme a Ă©tĂ© tirĂ©e de l’homme, et l’homme n’a pas Ă©tĂ© créé Ă  cause de la femme, mais la femme a Ă©tĂ© créée Ă  cause de l’homme » Il en tire la conclusion Ă©nigmatique du C’est pourquoi la femme, Ă  cause des anges, doit avoir sur la tĂȘte [une marque de l’] autoritĂ© dont elle dĂ©pend. » Traditionnellement, la rĂ©fĂ©rence aux anges est expliquĂ©e par EphĂ©siens texte selon lequel le monde invisible, dĂ©signĂ© par le couple domination et autoritĂ© », apprend la sagesse infiniment variĂ©e de Dieu par l’Eglise ». Cette explication est plausible, mais il faut reconnaĂźtre que la formule de Paul est bien trop laconique pour trancher avec certitude. Sans doute faisait-il rĂ©fĂ©rence Ă  l’un de ses enseignements donnĂ©s Ă  Corinthe lors de son sĂ©jour, de sorte que ses lecteurs savaient exactement Ă  quoi il se rĂ©fĂ©rait. Il me semble toutefois que l’emprunt textuel appuie largement l’idĂ©e de hiĂ©rarchie Ă©tablie par Paul au dĂ©but du chapitre 11. En se rĂ©fĂ©rant Ă  la crĂ©ation de la femme de l’homme et pour l’homme, Paul rappelle que la responsabilitĂ© de direction a Ă©tĂ© confiĂ©e Ă  ce dernier dĂšs l’état de perfection. Et son instruction sur le voile sert Ă  manifester cette rĂ©alitĂ© Ă  cause des anges », quoi que cela signifie. AutoritĂ©, mais de qui ? Les discussions autour de cet obscur se focalisent surtout sur la notion d’autoritĂ© exoucia. Ce terme peut recouvrir une multitude de sens, comme le pouvoir, la libertĂ©, ou de droit. La frontiĂšre entre chacun de ces concepts est parfois bien fine, et ils peuvent mĂȘme se superposer en certains contextes. Comme je l’ai indiquĂ©, le laconisme du n’aide pas les interprĂštes. La plupart de nos traductions sont obligĂ©es de supplĂ©er certains mots par exemple, dans la NEG79, le terme marque » et l’expression dont elle dĂ©pend » sont en rĂ©alitĂ© interpolĂ©s par les traducteurs. Les thĂ©ologiens Ă©galitariens adoptent deux principales stratĂ©gies interprĂ©tatives ils contestent toute rĂ©fĂ©rence Ă  une notion d’autoritĂ© ou, lorsqu’ils l’acceptent, ils cherchent Ă  la confĂ©rer Ă  la femme en traduisant elle doit avoir sur la tĂȘte une marque de sa propre autoritĂ© ». Cependant, de telles interprĂ©tations n’ont aucun sens au regard de la logique employĂ©e par l’apĂŽtre dans ce passage, surtout si kephalĂš Ă©tablit un contexte de direction/subordination, comme je le pense. Avec Romerowski voir son article ici, j’estime qu’exoucia fait bien rĂ©fĂ©rence Ă  l’autoritĂ© de l’homme, chef » de la femme Reste Ă  savoir qui est l’homme dont il est question ici est-ce le mari, comme le conclut Romerowski ? Tous les hommes en gĂ©nĂ©ral ? Qui est donc ce chef de la femme » ? Je ne crois pas que 1 Cor 11 suggĂšre que toute femme est appelĂ©e Ă  se subordonner Ă  tous les hommes en gĂ©nĂ©ral. Aucun texte du canon biblique ne va dans ce sens. La relation intertextuelle que ce texte entretient avec GenĂšse 1-3 suggĂšre plutĂŽt que Paul fait simplement rĂ©fĂ©rence Ă  l’ordre crĂ©ationnel il rappelle le principe initial selon lequel la responsabilitĂ© de direction est confiĂ©e Ă  l’homme, qui en retour est appelĂ© Ă  exercer un leadership sacrificiel envers la femme, Ă  l’aimer, Ă  la chĂ©rir, et travailler conjointement avec elle Ă  l’avancement du Royaume de Dieu. C’est ce principe qui est matĂ©rialisĂ© par le port du voile. À suivre. Ces ressources pourraient vous intĂ©resser VoilĂ  pourquoi JĂ©sus peut pardonner vos pĂ©chĂ©s FĂ©minisme et esclavagisme Une autre chair », Jude 7 et l’homosexualitĂ© Texte Les droits de la femme Homme, es-tu capable d’ĂȘtre juste ? C’est une femme qui t’en fait la question ; tu ne lui ĂŽteras pas moins ce droit. Dis-moi ? Qui t’a donnĂ© le souverain empire d’opprimer mon sexe ? Ta force ? Tes talents ? Observe le crĂ©ateur dans sa sagesse ; parcours la nature dans sa grandeur, dont tu sembles vouloir te rapprocher, et donne-moi, si tu l’oses, l’exemple de cet empire tyrannique. Remonte aux animaux, consulte les Ă©lĂ©ments, Ă©tudie les vĂ©gĂ©taux, jette enfin un coup d’Ɠil sur toutes les modifications de la matiĂšre organisĂ©e ; et rends-toi Ă  l’évidence quand je t’en offre les moyens. Cherche, fouille et distingue, si tu le peux, les sexes dans l’administration de la nature. Partout, tu les trouveras confondus, partout ils coopĂšrent avec un ensemble harmonieux Ă  ce chef d’Ɠuvre immortel. L’homme seul s’est fagotĂ© un principe de cette exception. Bizarre, aveugle, boursouflĂ© de sciences et dĂ©gĂ©nĂ©rĂ©, dans ce siĂšcle de lumiĂšres et de sagacitĂ©, dans l’ignorance la plus crasse, il veut commander en despote sur un sexe qui a reçu toutes les facultĂ©s intellectuelles ; il prĂ©tend jouir de la RĂ©volution, et rĂ©clamer ses droits Ă  l’égalitĂ©, pour ne rien dire de plus. La dĂ©claration des droits de la femme et de la citoyenne, Olympe de Gouge, 1791 Introduction La RĂ©volution française constitue un bouleversement politique fondamental dans la sociĂ©tĂ© française, mettant fin Ă  lÊŒ Ancien RĂ©gime et aux privilĂšges de l’aristocratie française sur les autres classes sociales. Cependant d’un point de vue sociĂ©tal, les droits des femmes n’évoluent pas, laissant la femme Ă  un statut d’infĂ©rioritĂ© par rapport Ă  l’ʌhomme. Olympe de Gouge est considĂ©rĂ©e comme l’une des premiĂšres militantes fĂ©ministes. En sʌ’appuyant sur l’universalitĂ© de la dĂ©claration des droits de lʌ’homme, elle rĂ©clame une Ă©galitĂ© femme-homme pour libĂ©rer la femme de sa servitude domestique Ă  laquelle elle est cantonnĂ©e. Elle se livre Ă  un pastiche de la dĂ©claration des droits de l’homme en Ă©crivant celle de la femme et de la citoyenne. Dans un texte prĂ©faciel pamphlĂ©taire intitulĂ© les droits de la femme», nous verrons comment Olympe de Gouge dĂ©fend la cause des femmes en sʌ’attaquant Ă  l’ʌhomme. PremiĂšre partie l’auteure exhorte la femme Ă  ĂȘtre Ă©clairĂ©e par les principes de la philosophie des LumiĂšres pour se libĂ©rer du joug des hommes Femme, rĂ©veille-toi !
 injuste envers sa compagne ». Le texte s’ouvre sur une apostrophe au destinataire du discours. À noter la prĂ©sence de lʌ’invocation lyrique λ qui donne un souffle passionnĂ© aux mots de lʌ’auteure. Le texte repose sur lʌ’allĂ©gorie de la caverne du philosophe grec Platon. Cette partie du texte invite la femme Ă  se rĂ©veiller, Ă  sortir des tĂ©nĂšbres dans lesquelles elle vit pour accĂ©der Ă  la vĂ©ritĂ© grĂące Ă  la mĂ©taphore du flambeau de la vĂ©ritĂ© ». À noter l’énumĂ©ration des caractĂ©ristiques de l’intolĂ©rance prĂ©jugĂ©s, fanatisme, superstitions, mensonges. Le paragraphe est constituĂ© de pĂ©riphrases mĂ©taphoriques comme le tocsin de la raison » qui donne au texte une tonalitĂ© Ă©pique et guerriĂšre incitant la femme Ă  entrer en guerre. Le combat fĂ©ministe est universel ». Il transcende la notion de pays et a une dimension politique internationale pour Olympe de Gouge qui ne limite pas sa vision du monde Ă  la France, comme le montre son combat contre l’esclavagisme. Olympe de Gouge cite d’ailleurs lʌ’exemple de lʌ’homme esclave » pour dĂ©signer les citoyens qui se sont arrachĂ©s Ă  la domination de lʌ’absolutisme royal de lÊŒ Ancien RĂ©gime. Cette partie du paragraphe se clĂŽt sur le vocabulaire de lʌ’injustice que subissent les femmes par la faute de l’ʌhomme. DeuxiĂšme partie l’auteure exhorte les femmes Ă  prendre conscience de leur absence de droits dans une sociĂ©tĂ© patriarcale Ô femmes ! 
 -Tout, auriez-vous Ă  rĂ©pondre». S’engage dans cette deuxiĂšme partie du texte un dialogue imaginaire entre lʌ’autrice et les femmes Ă  qui elle sÊŒadresse. À noter que lʌ’autrice passe du singulier au pluriel dans une nouvelle apostrophe. Ce passage au pluriel donne de l’ampleur au texte du point de vue argumentatif. Il est Ă  noter Ă©galement que se poursuit l’allĂ©gorie de la caverne avec lʌ’adjectif aveugles» pour qualifier les femmes qui ne parviennent pas Ă  envisager la possibilitĂ© de se rĂ©volter. Il s’en suit une sĂ©rie de questions rhĂ©toriques qui, encore une fois, exhorte les femmes Ă  prendre conscience de la diffĂ©renciation femme-homme et de l’injustice quʌ’elles subissent. À noter particuliĂšrement l’exemple des noces de Cana JĂ©sus prononce, selon Olympe de Gouge, une phrase misogyne Ă  l’égard de Marie. Gouge montre ainsi quʌ’au commencement de la culture judĂ©o-chrĂ©tienne rĂ©side dĂ©jĂ  lʌ’inĂ©galitĂ© entre homme et femme. TroisiĂšme partie l’ʌhomme, paradoxalement, se fourvoie en se conduisant en despote dans le siĂšcle des LumiĂšres. S’ils s’obstinaient 
 vouloir». Le texte continue par une longue phrase complexe qui s’ouvre par une proposition subordonnĂ©e hypothĂ©tique. Olympe de Gouge imagine, que si les hommes continuent Ă  refuser Ă  l’émancipation des femmes, les femmes doivent s’unir pour combattre. Gouge utilise les outils rhĂ©toriques de la rĂ©pĂ©tition. En effet, le reste de la phrase est constituĂ© d’une sĂ©rie de propositions juxtaposĂ©es qui commencent par des verbes d’action conjuguĂ©s Ă  la deuxiĂšme personne de lʌ’impĂ©ratif opposez», rĂ©unissez-vous», dĂ©ployez» et enfin une derniĂšre proposition coordonnĂ©e au futur simple trĂšs importante car le verbe est voir». Les femmes recouvreront enfin la vue grĂące Ă  leur action politique. Le texte se clĂŽt par une phrase qui rappelle la phrase de Kant sur les lumiĂšres ose de servir de ton propre entendement». Gouge oppose dans cette phrase antithĂ©tique les barriĂšres» et le vouloir» qui manque aux femmes pour s’affranchir» du joug des hommes. On remarquera surtout dans cette derniĂšre partie l’habilitĂ© rhĂ©torique de Gouge Ă  user de pĂ©riphrases mĂ©taphoriques trĂšs expressives comme les Ă©tendards de la philosophie» au sens guerrier, et ces orgueilleux , non serviles adorateurs rampants Ă  vos pieds» qui dʌ’une maniĂšre pĂ©jorative jettent les hommes aux pieds des femmes. CONCLUSION Olympe de Gouge dans cette postface s’adresse, non plus aux hommes comme dans son texte liminaire, mais bien aux femmes quʌ’elle cible comme les rĂ©elles actrices de leur Ă©mancipation du joug patriarcal. L’ʌauteur dĂ©veloppe en filigrane l’allĂ©gorie de la caverne pour dĂ©fendre l’idĂ©e que les femmes demeurent ignorantes de la domination qui s’exerce sur elles et du pouvoir qui rĂ©side en elles pour se soulever contre cette injustice. Le texte semble destinĂ© Ă  ĂȘtre lu devant une assemblĂ©e de femmes, comme il en existait Ă  l’époque. En effet, il a existĂ© pendant la RĂ©volution française des assemblĂ©es de femmes qui se rĂ©unissaient pour lutter pour leurs droits. Olympe de Gouge terminera son parcours guillotinĂ©e sous le rĂ©gime de la Terreur de Robespierre. ThĂ©roigne de MĂ©ricourt, autre figure fĂ©ministe de l’époque, verra Ă©galement son combat s’interrompre par un enfermement Ă  l’asile psychiatrique oĂč elle finira ses jours.

l homme est le chef de la femme