DĂ©saccord sur les biens aprĂšs divorce – Le statut du mariage pour la femme. Partie 9 : – Se lamenter Ă  voix haute sur le mort – Qui remplace le pĂšre s’il abuse en refusant un prĂ©tendant sans raison – Le lavage mortuaire des Ă©poux – Le statut du bĂ©bĂ© nĂ© mort – La mort d’une femme enceinte – L’enterrement de la Lecontact avec un mort, la naissance ou les relations sexuelles pouvaient ĂȘtre ainsi des causes de souillure. Or, Ă©tant donnĂ© que certaines d’entre elles, comme l’accouchement ou les rĂšgles, touchaient directement les femmes, la souillure dans ce contexte rituel a parfois Ă©tĂ© considĂ©rĂ©e comme plus fĂ©minine que masculine, les hommes n’étant touchĂ©s qu’en second, et souvent 7 Pour la femme, coiffer ses cheveux en trois nattes et les rabattre en arriĂšre. 8) Commencer le lavage par le cĂŽtĂ© droit et par les membres des ablutions. 9) Essuyer le corps Pourquoiacheter de l’eau en bouteille quand on dispose d’une eau de qualitĂ© au robinet? Cette question taraude Eric Lecluyse, rĂ©dacteur en chef d’«ArcInfo». Pourun croyant, les funĂ©railles sont l’aboutissement du baptĂȘme, mais il reste important d’accueillir dans l’amitiĂ© et la compassion les profanes; s’ensuit une lecture de la Bible : la Parole de Dieu, en guidant notre vie, donne le sens de notre mort; et enfin, le sommet de la cĂ©lĂ©bration : le dernier adieu. Lors de cette cĂ©lĂ©bration, il y a de nombreux signes, gestes (rites de bRwVD. Your access to this service has been limited. HTTP response code 503 If you think you have been blocked in error, contact the owner of this site for assistance. If you are a WordPress user with administrative privileges on this site, please enter your email address in the box below and click "Send". You will then receive an email that helps you regain access. Block Technical Data Block Reason Access from your area has been temporarily limited for security reasons. Time Sun, 28 Aug 2022 111603 GMT Salam walaykumLes personnes Ă  ne pas laverLe martyrLe ProphĂšte Ű”Ù„Ù‰ Ű§Ù„Ù„Ù‡ Űčليه و ŰłÙ„Ù… a dit "Ne les lavez-pas, car toutes leurs blessures et le sang qui coule aura l'odeur du musc le Jour de La RĂ©surrection". AhmadLe mĂ©crĂ©antIl n'est pas obligatoire de laver le mort mĂ©crĂ©ant, mais il est possible de le faire. 'Ali a lavĂ© le corps de son pĂšre Abou qui s'occupe du lavage du mortL'imamLe ProphĂšte Ű”Ù„Ù‰ Ű§Ù„Ù„Ù‡ Űčليه و ŰłÙ„Ù… a dit "Que lave vos morts vos imams". Ibn MĂąjaL'homme lave son Ă©pouse et la femme son Ă©pouxLe ProphĂšte Ű”Ù„Ù‰ Ű§Ù„Ù„Ù‡ Űčليه و ŰłÙ„Ù… a dit Ă  'AĂŻcha Ű±Ű¶ÙŠ Ű§Ù„Ù„Ù‡ ŰčÙ†Ù‡Ű§ "Si tu meurs avant moi, je te laverai et te mettrai dans un linceul". Ibn MĂąja'AĂŻcha Ű±Ű¶ÙŠ Ű§Ù„Ù„Ù‡ ŰčÙ†Ù‡Ű§ a dit "Si j'avais pu, personne n'aurait lavĂ© le ProphĂšte Ă  part ses femmes". Ahmad, Abou DĂąwoud, al-HĂąkim qui l'a authentifiĂ©'Ali Ű±Ű¶ÙŠ Ű§Ù„Ù„Ù‡ Űčنه a lavĂ© le corps de sa femme FĂątima Ű±Ű¶ÙŠ Ű§Ù„Ù„Ù‡ ŰčÙ†Ù‡Ű§. ad-DĂąrqoutni, al-BayhaqiLa femme qui lave l'enfant en bas-ĂągeIbn Al-Moundhir Ű±Ű­Ù…Ù‡ Ű§Ù„Ù„Ù‡ a dit "Les savants sont unanimes sur le fait que la femme peut laver l'enfant en bas-Ăąge".Commencer par la droite et par les membres des ablutionsLe ProphĂšte Ű”Ù„Ù‰ Ű§Ù„Ù„Ù‡ Űčليه و ŰłÙ„Ù… a dit "Commence par sa droite et les membres des ablutions".Laver le mort un nombre de fois impaire 3 fois, 5 fois, 7 fois ou plus si il y a nĂ©cessitĂ©Selon Oum 'Atiya Ű±Ű¶ÙŠ Ű§Ù„Ù„Ù‡ ŰčÙ†Ù‡Ű§ , le ProphĂšte Ű”Ù„Ù‰ Ű§Ù„Ù„Ù‡ Űčليه و ŰłÙ„Ù… a dit "Lavez-la un nombre de fois impaire, 3 fois, 5 fois, 7 fois ou plus si il y a nĂ©cessitĂ©".ۧŰșŰłÙ„Ù†Ù‡Ű§ Ű«Ù„Ű«Ű§ ŰŁÙˆ ŰźÙ…ŰłŰ§ ŰŁÙˆ ŰŁÙƒŰ«Ű± Ű„Ù† Ű±ŰŁÙŠŰȘن Ű°Ű§Ù„ÙƒParfumer le mortSelon Oum 'Atiya Ű±Ű¶ÙŠ Ű§Ù„Ù„Ù‡ ŰčÙ†Ù‡Ű§, le ProphĂšte Ű”Ù„Ù‰ Ű§Ù„Ù„Ù‡ Űčليه و ŰłÙ„Ù… a dit "Et mettez un peu de camphre dans le dernier lavage". Al-BoukhĂąri, Mouslim, Abou DĂąwoud, At-Tirmidhiو ۧۏŰčلن في Ű§Ù„Ű§ŰźŰ±Ű© ÙƒŰ§ÙÙˆŰ±Ű§ ŰŁÙˆ ŰŽÙŠŰŠŰ§ من ÙƒŰ§ÙÙˆŰ±Ne pas parler des dĂ©fauts physique du corpsSelon Aslam, le protĂ©gĂ© du Messager d'AllĂąh Ű”Ù„Ù‰ Ű§Ù„Ù„Ù‡ Űčليه و ŰłÙ„Ù…, ce dernier a dit "Celui qui a lavĂ© un mort et a tu ses dĂ©fauts. AllĂąh l'absout quarante fois". Al-HĂąkim qui dit selon les conditions de Mouslim LA PREPARATION DU MORTIl est de notre devoir de faire dire au mourant la chahada. Car le prophĂšte saws a dit Faites dire a vos mourants la ilaha ila allah ». RapportĂ© par on est assurĂ© de sa mort, par des signes apparents de l'agonie ou par analyse mĂ©dicale, alors lui fermer les yeux et serrer ses 2 prophĂšte saws a fermĂ© les yeux de Abou SaĂŻd en disant Quand l'Ăąme d'un mort sort, son regard suit l'ange de la mort ». Alors on lui ferme ses 2 mĂąchoires Ă  l'aide d'un turban passĂ© sur le est permit de couvrir tout le corps du mort avec un tissu car on a fait de mĂȘme avec le prophĂšte saws.Il est de notre devoir de laver le mort musulman sauf s'il est mort en martyr sur le champ de bataille. Dans ce cas, on ne le lave pas, on l'enterre avec ses habits et on ne doit pas faire la priĂšre du mort sur maniĂšre de laver le mort - On couvre ses parties On le place surĂ©levĂ© au On presse dĂ©licatement son ventre pour faire sortir ce qu'il peut ĂȘtre restĂ© dans La personne qui le lave met un gant ou autre autour de sa main pour lui laver les parties On lui fait les ablutions comme pour la salat- On lui lave la tĂȘte et sa barbe avec du jujubier ou autre et de l On lave son cotĂ© droit puis son cotĂ© On rĂ©pĂšte l'opĂ©ration une 2e fois et puis une 3e fois, en pressant chaque fois son ventre et s'il en ressort quelque chose on lui relave les parties intimes, on ferme l'endroit avec du coton ou argile ou pansements ou autre moyens mĂ©dicaux et on lui refait les ablutions du mort. Dans des cas de nĂ©cessitĂ©, on peut le laver de 5 Ă  7 On l'essuie aprĂšs le On lui met du parfum sur ses aisselles et ses 7 parties sur lesquelles il se prosternait. Mais le mieux est de le parfumer en Mettre de l'encens dans le linceul du Tailler les ongles et la moustache du dĂ©funt. Mais il n y a pas de mal a ne pas le contre, il n'est pas permit de brosser ses cheveux, ni d'Ă©piler son pubis, ni de lui faire la circoncision car il n y a pas de preuve pour la femme on tresse ses cheveux en 3 parties et qu'on met derriĂšre prĂ©paration du linceul- Il est prĂ©fĂ©rable de couvrir le mort homme avec 3 piĂšces de tissus blanc, sans tunique, ni turban et on l'entoure autour de lui. Comme cela a Ă©tĂ© fait avec le prophĂšte saws. Cependant on peut le vĂȘtir d'une chemise, ou un izar et le couvrir d'un est permit pour l'homme donc de le vĂȘtir d'un Kamis, Izar, et ensuite du linceul- Pour la femme, il faut 5 piĂšces de tissus Un voile, un Izar, 2 draps qu'on entoure autour d elle ainsi qu’une faut qu'un seul drap couvre tout le corps aussi bien pour l'homme que pour la femme. Et cela est une Pour le pĂšlerin sacralisĂ©, quand il meurt, il faut le laver avec de l'eau et du jujubier et le couvrir avec ses vĂȘtements de pĂšlerin ou autre. Ne pas couvrir sa tĂȘte et son visage, ne pas le parfumer car al yawma l qiyama il sera ressuscitĂ© en tant que la femme qui est morte en Ă©tat de sacralisation elle sera couverte d'un seul linceul qui couvre tout son corps. Ne pas la parfumer, ne pas lui mettre de gants ou de le petit garçon on le couvre avec 1 jusqu'a 3 draps et la fillette d'une chemise et 2 qui doivent se charger prioritairement du lavage du mortPour l'homme - La personne dite dans son Puis le pĂšre du Puis le Puis son plus proche parent du cotĂ© des hommesPour la femme - La personne dite dans son Puis sa Puis sa Puis la femme la plus proche du cotĂ© des est permit aux conjoints de se laver l'un et l'autre car Fatima a Ă©tĂ© lavĂ©e par Ali et Abou Bakr a lavĂ© son Ă©pouse. L'homme lave l'homme et la femme lave la femme sauf dans le cas de / LA PRIERE SUR LE MORT- Il n y a ni roukou3, ni soujoud dans la salat du mort mais il y a 4 Dire "allahou akbar" en levant les mains et lire la fatiha. Ensuite lire si la personne le dĂ©sire une petite sourate, il n y a pas de Dire de nouveau "allahou akbar" et faire la salat sur le prophĂšte saws comme le tachahoud dans la Dire "allahou akbar" une 3 Ăšme fois et faire une dou3a " Allahouma ighfirl li hayina wa mayitina wa chahidina wa gha i bina wa saghirrina wa kabirrina wa dhakarana wa ounthana allahouma man ahyaytahou mina fa ahyayi 3al l islam wa man thawafeythahou fa wathafahou 3al al imen allahouma ighfir lahou wa rhamhou wa 3afihi wa 3afou 3anhou wa akrim Nouzoulahoum wa wasi3 moudkhalahou wa ghsilhou bil ma' i wa thaldji wa l barad wa naqihi min al khataya kama younaqa athawbou al abyadi min adanas wa abdilhou daran kheyren min darihi wa ahlen kheyr min ahlihi wa adkhilhou al djana wa a3idhou min 3adhabi l qabr wa 3adhabi nar wa afsih lahou fil qabrihi wa nawir lahou fihi*allahouma la tahrimna adjrahou wa la thoudhilna wa la thoudhilana ba3dahou".- Apres la doua, faire le 4eme Faire le salam a droite il est permit ou recommandĂ© de lever les mains aprĂšs chaque la dou3a, s'il s'agit d'une femme on remplace les mots masculins par le fĂ©minin allahouma ighirlaha, ... pour la femme allahouma ighfirlahoum,...si ils sont plusieurs allahouma ighfirlahouma,... Si ils sont deuxSi le mort est un enfant on dit allahouma dja3alhou fourouten wa dhoukhran li waladayhi wa chafi3an moudjaba allahouma thaqil bihi mawazinahouma wa a3dhim bihi oudjourahouma wa al7iqhou bi salahi salafi l mou'minina wa dja3alhou fi kathalathi ibrahim 3aleyhi salat wa salam waqihi bi ra7matika 3adhab al dja7im".L'emplacement des cercueils - La sounnah est que l'imam se mette du cotĂ© de la tĂȘte du mort si c'est un homme et au milieu si c'est une Si y a plusieurs cercueils, celui de l'homme est mi a cotĂ© de l'imam et celui de la femme en avant du cotĂ© de la Si parmi les cercueils y a celui d'un garçon, on le met prĂšs de l'imam, puis celui de la femme puis celui de la fillette et dans cet ordre La tĂȘte de l'homme est mi du cotĂ© de la tĂȘte du garçon et au milieu du corps de la De mĂȘme, la tĂȘte de la fillette est mise Ă  cĂŽtĂ© de la tĂȘte de la Les gens doivent ĂȘtre derriĂšre l'imam sauf si la personne ne trouve pas de place et, dans ce cas, ils se mettent Ă  droite de l' / L ENTERREMENT DU MORTCreuser profondĂ©ment dans le sol, d'une profondeur Ă©gale Ă  la mi-hauteur d'un des tombes latĂ©rales lahd du cĂŽtĂ© de la qibla et on introduit le mort sur son cĂŽtĂ© droit dans ce creux dĂ©noue les liens du linceul et en les laisse ne dĂ©couvre pas le visage du mort, que ce soit celui d'un homme ou d'une on emplit la fosse de briques naturelles non cuites au feu et on met de l'argile pour empĂȘcher que le sable ne s'introduise. S'il La tombe doit ĂȘtre surĂ©levĂ©e d'un empan, sur la surface du sol. Si possible, on la parsĂšme de pierres et on y jette un peu d'eau est souhaitable Ă  ceux qui assistent Ă  un enterrement de rester debout prĂšs de la tombe et d'invoquer Allah car le prophĂšte saws, quand on avait terminĂ© d'enterrer le mort, se tenait debout devant sa tombe et disait Priez pour demander l'absolution de votre frĂšre et demandez Ă  Allah d'affermir sa langue dans sa rĂ©ponse aux anges de la mort car il est en train de se faire questionner ».IV/ AUTRES POINTS A CONNAITREA quel moment prier sur le mort ?Si une personne est morte sans qu'on ait fait la priĂšre mortuaire sur elle alors il est souhaitable de la faire aprĂšs son enterrement car le prophĂšte saws l'a fait. Mais Ă  condition de ne pas excĂ©der un mois aprĂšs l'enterrement. Et si l'enterrement a eu lieu il y a plus d'un mois alors ne pas faire la priĂšre mortuaire sur le mort car il n y a pas de preuve qui montre que le prophĂšte saws l'a fait au-delĂ  de un ce qui concerne la prĂ©paration d'un repas et l'invitation La famille du dĂ©funt n'a pas le droit de prĂ©parer un repas pour les gens car Jarir Ibn Abdallah Al Bajali radi allahou anhou a dit Nous considĂ©rons que la rĂ©union dans la maison de la famille du mort et la prĂ©paration du repas font partie de la lamentation ». RapportĂ© par l'imam Ahmed avec une chaĂźne de rapporteur assez Ă  la prĂ©paration du repas pour eux et pour leurs hĂŽtes, elle est autorisĂ©e. Et il est souhaitable que les proches et les voisins du mort prĂ©parent le repas parce que lorsque le prophĂšte saws fĂ»t informĂ© de la mort de ja3far, il a dit Ce qui leur est arrivĂ© les prĂ©occupe ».Nul reproche Ă  la famille du dĂ©funt s'ils veulent inviter leurs voisins ou autres pour partager avec eux le repas qui leur a Ă©tĂ© donnĂ©. Et ceci n'est pas liĂ© Ă  un intervalle de temps, d'aprĂšs ce qu'on connaĂźt de la deuil Il est interdit Ă  une femme musulmane de mener le deuil de quelqu'un plus de trois jours. Sauf pour le mari, pour lequel, elle doit observer quatre mois et dix jours de la femme est enceinte, le deuil se termine Ă  l'accouchement comme le prouvent des hadiths Ă  l'homme, il n'a pas le droit de mener le deuil de visite des morts Il est autorisĂ© aux hommes de rendre visite aux morts de temps Ă  autre pour leur implorer misĂ©ricorde et se rappeler de l'au-delĂ . Le prophĂšte saws a dit Rendez visite aux morts car cela vous rappelle la vie future ». RapportĂ© par prophĂšte saws a appris a ses compagnons radi allahou anhoum, quand ils rendaient visite aux morts, Ă  dire Que le salut soit sur vous, habitants de ces demeures, croyants et musulmans. BientĂŽt, quand Allah le veut, nous vous rejoindrons. Nous implorons Allah de vous accorder, et Ă  nous aussi, la sauvegarde. Qu'Allah soit misĂ©ricordieux envers les premiers et les derniers d'entre nous ».Les femmes quant Ă  elles, elles ne sont pas autorisĂ©es Ă  rendre visite aux tombes parce qu'on craint pour elles la tentation et le manque de mĂȘme, il est leur est dĂ©conseillĂ© d'accompagner le convoi funĂšbre car le prophĂšte saws l'a interdit pour elles peuvent faire la priĂšre mortuaire dans une mosquĂ©e ou dans un lieu de priĂšre, comme les prie et salue notre prophĂšte saws. APRNEWS - Pour les musulmans, la toilette funĂ©raire est un devoir moral, Ă  la fois envers le dĂ©funt aux yeux de la sunna la tradition et les pratiques du prophĂšte Mahomet; le fait d’y participer permettrait le pardon de 40 pĂ©chĂ©s. L’instructrice, Alia, est Irakienne. Qui parle arabe, ici? » demande-t-elle. La moitiĂ© des participantes lĂšvent la main. Miriam, la prĂ©sidente de l’association se chargera donc de la traduction simultanĂ©e. Il faut savoir que selon la sunna, un dĂ©funt doit ĂȘtre enterrĂ© dans un dĂ©lai d’un jour. Or, les pratiques administratives en vigueur en Suisse font que l’observation de cette tradition est impossible. Le plus souvent, nous ne pouvons pratiquer la toilette rituelle que le troisiĂšme jour; parfois il faut attendre une semaine», explique Miriam. Le passage en chambre froide gĂȘne les musulmans considĂšrent qu’un dĂ©funt est capable de voir et de ressentir pendant douze heures encore aprĂšs son dĂ©cĂšs. Jamais sans ma valise Le rituel est effectuĂ© par 3 Ă  5 personnes de confiance, en suivant la rĂšgle de la non-mixitĂ©. La sunna prĂ©voit une exception pour les Ă©poux une femme peut toiletter son mari et vice versa et les parents une mĂšre ou un pĂšre peut toiletter son enfant de sexe opposĂ© jusqu’à l’ñge de 7 ans. Les bĂ©nĂ©voles peuvent avoir Ă©tĂ© dĂ©signĂ©s par l’intĂ©ressĂ© de son vivant. Les dĂ©tails de la toilette seront dans tous les cas soumis au secret. Dans la valise mortuaire» de l’instructrice, on trouve notamment des serviettes et des lingettes, du coton Ă©pais et des rondelles d’ouate, du dissolvant Ă  ongles, un peigne et une brosse Ă  cheveux, du savon et de la poudre de sidr ou jujubier Ă©galement utilisĂ©e comme savon, mais aussi du shampoing, du camphre, du musc et surtout, le kafan, c’est-Ă -dire le linceul. TaillĂ© dans un coton fin de bonne qualitĂ©, il comprend deux grandes piĂšces de tissu pour envelopper le corps, une robe, une blouse et un foulard. Le kafan est normalement de couleur blanche, mais il peut ĂȘtre fleuri en AlgĂ©rie et vert en Tunisie, par exemple. Une fois le kafan dĂ©pliĂ© et dĂ©posĂ© sur la table mortuaire, la toilette Ghoussl peut commencer. Aujourd’hui, celle-ci sera mimĂ©e sur un mannequin en mousse. La housse mortuaire est ouverte prĂ©cautionneusement, un linge opaque rabattu sur le corps du dĂ©funt pour ne pas dĂ©voiler sa nuditĂ©. Ses articulations sont doucement massĂ©es pour les assouplir aprĂšs le passage au frigo» qui peut entraĂźner une certaine ankylose. Si cela n’a pas dĂ©jĂ  Ă©tĂ© fait, il faut lui fermer les yeux – au besoin, on peut les couvrir avec des rondelles de coton. Le ventre est dĂ©barrassĂ© des gaz abdominaux et des matiĂšres fĂ©cales en exerçant de lĂ©gĂšres pressions sur l’abdomen. Les gestes doivent ĂȘtre effectuĂ©s avec dĂ©licatesse et discrĂ©tion. Les Ă©ventuels bijoux, bagues et pansements sont retirĂ©s, tout comme les bridges et les appareils dentaires, sauf si l’ouverture de la bouche est rendue impossible par la rigiditĂ© cadavĂ©rique. Munie d’un petit arrosoir blanc, Alia fait semblant de procĂ©der Ă  ces petites ablutions qui sont rythmĂ©es d’invocations bismillah», au nom de Dieu, conformĂ©ment Ă  la tradition. Elles seront rĂ©pĂ©tĂ©es trois fois, d’abord du cĂŽtĂ© droit, puis du cĂŽtĂ© gauche. Elle nettoie dĂ©licatement les mains, la bouche, le nez et les oreilles, avant de les boucher avec du coton pour Ă©viter d’y faire entrer involontairement de l’eau. Elle termine avec les pieds et place un chiffon propre entre les jambes du dĂ©funt, pour prĂ©venir le risque de souillure du linceul. Un verre de sidr Pour les grandes ablutions, il faut impĂ©rativement ĂȘtre plusieurs puisqu’il faut manier le cordon de douche de la morgue tout en maintenant le corps en Ă©quilibre sur le cĂŽtĂ©. Il sera lavĂ© en entier trois fois, en commençant par le haut du corps pour descendre progressivement jusqu’à la pointe des pieds. L’eau utilisĂ©e ne doit ĂȘtre ni trop chaude ni trop froide. Miriam prĂ©cise qu’il faut compter un verre de sidr pour cinq litres d’eau. Les participantes prennent studieusement des notes. AprĂšs le sĂ©chage du corps, un soin particulier est apportĂ© aux cheveux brossage et shampoing en tous les cas, aprĂšs-shampoing Ă©ventuellement, puis tressage de nattes afin que la couronne du paradis puisse tenir sur la tĂȘte. Ces femmes ne sont pas lĂ  uniquement pour le respect de la tradition ou le pardon de leurs pĂ©chĂ©s. Un jour, l’une d’elles sera peut-ĂȘtre toilettĂ©e par des sƓurs qui ont participĂ© Ă  ce cours. On lave la personne comme on aimerait ĂȘtre lavé» Miriam, prĂ©sidente de l’association ƓcumĂ©nique Espace Mouslima Quelles sont les motivations de vos bĂ©nĂ©voles? La motivation principale est d'obtenir des rĂ©compenses et le pardon de ses pĂ©chĂ©s. Le prophĂšte rapporte que celui qui effectue la toilette mortuaire aura 40 pĂ©chĂ©s pardonnĂ©s. La toilette mortuaire est une obligation. C'est un honneur de le faire. Nous avons donc dĂ©cidĂ© de nous organiser en groupe bien structurĂ©, avec une liste de bĂ©nĂ©voles toujours Ă  jour et un groupe WhatsApp qui rĂ©unit les bĂ©nĂ©voles. Quand il y a une demande, on fait un tournus pour que ce ne soient pas toujours les mĂȘmes qui interviennent. Ce qui nous motive est de trouver une personne de confiance qui puisse nous laver lors de notre dĂ©cĂšs. On lave la personne comme on aimerait ĂȘtre lavĂ©. C'est le principe. Quid de l’apprĂ©hension Ă  toucher un corps mort? Au dĂ©but c'est effrayant, puis on prend l'habitude et avec les priĂšres et les invocations, on arrive Ă  dĂ©passer l'apprĂ©hension. Ces rituels se dĂ©roulent-ils toujours Ă  la morgue? En gĂ©nĂ©ral, elles se dĂ©roulent Ă  la morgue de l'hĂŽpital ou Ă  la chapelle funĂ©raire. Jamais au domicile, ici en Suisse. Car ce sont les pompes funĂšbres qui font appel Ă  nous, sur demande de la famille. Dans les pays musulmans, la toilette peut se faire Ă  la maison. Martin LacroixRĂ©dacteurSes convictions RĂ©activons ensemble nos capacitĂ©s d'empathie et d'Ă©merveillement Ă  travers une sĂ©rie d'explorations du corps humain Ă  demi-sauvage...Y a-t-il une vie aprĂšs la mort ? Depuis plusieurs siĂšcles, la science se substitue progressivement Ă  la religion pour expliquer les grands mĂ©canismes de la vie. La reproduction, l’évolution, les maladies, l’hĂ©rĂ©ditĂ©, le vieillissement les cartes se dĂ©voilent une Ă  une et s’associent pour former un chĂąteau d’une improbable complexitĂ©. Mais l’édifice s’élĂšve de plus en plus haut en dĂ©pit d’un problĂšme de fondation criant les deux plus grands mystĂšres de l’humanitĂ© restent toujours inexpliquĂ©s. Pourquoi sommes-nous lĂ  ? Qu’est-ce que la mort nous rĂ©serve ? Nous l’ignorons. Et ce sont ces lacunes qui poussent des milliards de personnes Ă  croire encore en la fin du XIXĂšme siĂšcle, le sociologue Emile Durkheim fait un pari sur l’avenir A mesure que les sciences progresseront, elles parviendront Ă  dĂ©loger la foi et la religion finira par disparaĂźtre ». Mais il faut croire que l’heure du grand remplacement n’est pas encore venue. Seul 13 % de la population mondiale serait athĂ©e, et Ă  peine 5 % de la population nord-amĂ©ricaine1. Des chiffres Ă©difiants qui tĂ©moignent de l’impuissance des sciences devant certains phĂ©nomĂšnes troublants. Et parmi eux, il en existe un qui prend de l’ampleur l’expĂ©rience de mort imminente EMI.Ils prĂ©tendent revenir d'outre-tombePartout dans le monde, des millions de personnes rapportent des tĂ©moignages incroyables aprĂšs s’ĂȘtre trouvĂ©es dans un Ă©tat de mort clinique et avoir miraculeusement repris conscience2. Une lumiĂšre blanche au bout d’un tunnel, des ĂȘtres lumineux, une vie qui dĂ©file, un bien-ĂȘtre intense, la sensation de sortir de son propre corps
 Les rĂ©cits se ressemblent. Au-delĂ  des cultures, des Ăąges et des croyances, la sĂ©quence Ă©vĂ©nementielle de l’expĂ©rience reste Ă©tonnement trĂšs conservĂ©e. On dit que ces gens qui semblent revenir de l’outre-tombe font l’expĂ©rience de la mort ces traits communs qui sont retrouvĂ©s dans la plupart des EMI ont Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©s par plusieurs chercheurs qui prennent dĂ©sormais ces tĂ©moignages trĂšs au sĂ©rieux3-5. Il faut dire que les progrĂšs de la rĂ©animation ont fait exploser le nombre des EMI et qu’il est dĂ©sormais difficile de les accuser tous de charlatanisme. D’autant que parmi eux se trouvent des scientifiques Ă©mĂ©rites comme le professeur de neurochirurgie Eben Alexander qui a radicalement changĂ© d’avis aprĂšs avoir vĂ©cu lui-mĂȘme l’expĂ©rience et le docteur Raymond Moody qui a consacrĂ© un ouvrage au sujet en recueillant des tĂ©moignages dans son hĂŽpital6. Ce retour en arriĂšre prenait la forme d’images mentales, disons, mais c’était des images beaucoup plus vives qu’en temps normal. Je ne revoyais que les moments importants. Cela passait Ă  toute vitesse comme si je feuilletais le livre de ma vie entiĂšre en quelques secondes. Cela se dĂ©roulait devant moi comme un fil prodigieusement accĂ©lĂ©rĂ©. Tout en me permettant de tout voir et de tout comprendre. » C’est un tĂ©moignage comme on en retrouve des dizaines dans le recueil du docteur Moody. Et tous comportent cette teinte un peu mystique qui fascine autant qu’elle rend ces expĂ©riences posent-elles problĂšme ?Le premier problĂšme posĂ© par l’expĂ©rience de mort imminente est la dĂ©finition mĂȘme de la mort. Certains des individus qui ont expĂ©rimentĂ© l’EMI Ă©taient dĂ©clarĂ©s morts par le corps mĂ©dical. Or, si nous considĂ©rons, comme l’indiquent les thĂ©ories scientifiques matĂ©rialistes actuelles, que la conscience est inextricablement liĂ©e au corps humain, le phĂ©nomĂšne dĂ©crit par ces personnes est totalement impossible. Soit les personnes ne sont pas vraiment mortes, soit le paradigme scientifique dominant de notre Ă©poque est faux. Dans un cas, comme dans l’autre, il y a quelque chose qui nous partir de quand une Ă©quipe mĂ©dicale peut affirmer qu’une personne est morte ? C’est une question qui peut paraĂźtre Ă©vidente mais dont les rĂ©ponses diffĂšrent en fonction des Ă©poques et des cultures. Pendant des siĂšcles, le seul critĂšre de la mort utilisĂ© par les mĂ©decins fut le constat de la cessation d’activitĂ© cardiaque et respiratoire, autrement dit l’arrĂȘt cardiorespiratoire. C’était un critĂšre extrĂȘmement lisible, plein de bon sens et qui validait nos reprĂ©sentations collectives de la mort. Ne parlons-nous pas de dernier souffle » et de dernier soupir » ?Mais avec les progrĂšs de la mĂ©decine, nous sommes parvenus Ă  faire revenir » des personnes qu’on croyait dĂ©finitivement parties. Et les frontiĂšres de la mort ont donc dĂ» ĂȘtre repoussĂ©es. Non, les personnes en arrĂȘt cardiorespiratoire ne sont pas forcĂ©ment mortes. Les soins avancĂ©s en rĂ©animation, les respirateurs artificiels, les dĂ©fibrillateurs ont montrĂ© que le cerveau Ă©tait parfois capable de se ressaisir et de reprendre le contrĂŽle des fonctions vitales. Au cours des derniers siĂšcles, des milliards d’hommes ont donc sans doute Ă©tĂ© dĂ©clarĂ©s morts alors qu’ils Ă©taient encore en vie. CondamnĂ©s sans doute, mais encore en vie. Pouvaient-ils entendre et voir le mĂ©decin constater la mort comme le rapportent certaines personnes ayant expĂ©rimentĂ© l’EMI ? Nous ne pouvons le savoir. Comment pourrais-je considĂ©rer comme mort un patient, qui certes n’est pas conscient et qui est condamnĂ© mais qui rĂȘve peut-ĂȘtre, et dont la personnalitĂ© et le centre des dĂ©sirs sont encore intacts ? » se demande Pierre Marsolais, mĂ©decin les choses ont un peu changĂ©. En France, le constat de la mort ne peut dĂ©sormais ĂȘtre Ă©tabli que si 3 critĂšres sont rĂ©unis L’absence totale de conscience et d’activitĂ© motrice spontanĂ©eL’abolition de tous les rĂ©flexes du tronc cĂ©rĂ©bralL’absence de toute respiration spontanĂ©eLes mĂ©decins s’appuient sur des examens et des observations pour certifier que chaque critĂšre est bien rempli. Mais l’un de ces critĂšres interpelle. Sauriez-vous dĂ©finir l’absence totale de conscience » ? Votre mĂ©decin le sait-il ? Que savons-nous vraiment de la conscience alors que la communautĂ© scientifique elle-mĂȘme peine Ă  Ă©tablir une dĂ©finition qui fait l’unanimitĂ© ? Et il faudrait prouver que des personnes en sont dĂ©pourvues ? Comment rĂ©ussir cet exploit ? La plupart du temps, le mĂ©decin fait appel au bon sens et Ă  son expĂ©rience pour juger si la personne est encore consciente ». Mais, en cas de doute, il utilise un examen qui mesure l’activitĂ© Ă©lectrique du cerveau l’électroencĂ©phalogramme EEG. On place des Ă©lectrodes sur le cuir chevelu du patient et l’appareil d’enregistrement convertit les impulsions Ă©lectriques en tracĂ©s graphiques. Si le tracĂ© obtenu est plat, on estime qu’il ne subsiste plus aucune activitĂ© Ă©lectrique dans le cerveau et donc qu’on fait face Ă  une absence totale de conscience. Un deuxiĂšme EEG attestera un peu plus tard que l’absence de conscience constatĂ©e est irrĂ©versible. La mĂ©thode semble puis en 2011, une Ă©tude publiĂ©e dans la revue PLOS ONE a semĂ© le doute7. Des chercheurs de l’universitĂ© de MontrĂ©al sont parvenus Ă  dĂ©montrer qu’une activitĂ© cĂ©rĂ©brale inconnue pouvait survenir chez des personnes dans le coma qui prĂ©sentaient un Ă©lectroencĂ©phalogramme plat. Ces ondes Ă©lectriques insoupçonnĂ©es et baptisĂ©es complexes Nu » ont mis fin Ă  une croyance Ă©rigĂ©e en dogme selon laquelle au-delĂ  d’un EEG plat, il n’existait plus d’activitĂ© cĂ©rĂ©brale possible. Pour l’un des auteurs de l’étude, cela prouve que le cerveau est capable de survivre Ă  un stade extrĂȘmement profond de coma ». Et cela prouve surtout que nous n’avons pas encore une conception claire de la mort. Nous essayons d’interprĂ©ter les signes physiologiques que nous sommes capables de interprĂšte-t-on scientifiquement ces expĂ©riences ?Le cerveau est un organe fondamental du corps humain. C’est l’organe de l’esprit. Pour fonctionner, il a besoin d’ĂȘtre constamment alimentĂ© en oxygĂšne et en glucose. Lorsqu’on le prive de l’un des deux Ă©lĂ©ments, en bloquant la respiration ou la circulation sanguine, il subit rapidement une altĂ©ration de ses fonctions. Et c’est exactement ce qui se produit en cas d’attaque cardiaque le cƓur n’est plus capable de distribuer le sang jusqu’au cerveau qui manque alors cruellement d’ que se passe-t-il entre l’arrĂȘt du cƓur et l’arrĂȘt dĂ©finitif du cerveau ? Est-ce que c’est au cours de cet intervalle de temps que se produit l’expĂ©rience de mort imminente ? Combien de temps peut s’écouler entre les deux Ă©vĂ©nements ? Il y a encore quelques annĂ©es, les chercheurs estimaient que le cerveau s’arrĂȘtait une quinzaine de secondes aprĂšs l’arrĂȘt du cƓur. Mais en 2013, une expĂ©rience conduite sur des rats a montrĂ© que le cerveau enregistrait encore une activitĂ© 30 secondes aprĂšs l’arrĂȘt cardiaque8. Et que cette activitĂ© tĂ©moignait d’un Ă©tat d’éveil particuliĂšrement intense. Plusieurs publications dont la cĂ©lĂšbre Ă©tude AWARE chiffrent aujourd’hui la pĂ©riode durant laquelle un Ă©tat de conscience est possible malgrĂ© l’arrĂȘt cardiaque Ă  3 minutes, et ce mĂȘme lorsqu’on constate une activitĂ© Ă©lectrique nulle9. Le cerveau ne s’arrĂȘte pas quand le cƓur s’arrĂȘte de battre. Au contraire, il augmente son activitĂ©. Il se dĂ©bat. Pour la majoritĂ© des scientifiques matĂ©rialistes, c’est au cours de cette pĂ©riode que se produit l’ d’oxygĂšne, le cerveau met tout en Ɠuvre pour faire face Ă  ce drame biologique inĂ©dit. Il tente de rĂ©guler la communication devenue difficile entre les cellules en libĂ©rant massivement du glutamate, une substance trĂšs active vis-Ă -vis de la mĂ©moire. Et pour enrayer le dĂ©rĂšglement des teneurs en calcium auquel conduit l’excĂšs de glutamate, le cerveau produit Ă©galement une substance proche de la kĂ©tamine, reconnue pour ses effets hallucinogĂšnes et sa capacitĂ© Ă  provoquer une dĂ©connexion du niveau sensoriel. Mais la partie du cerveau qui serait surtout impliquĂ©e dans l’EMI serait celle des lobes temporaux, connus pour jouer un rĂŽle dans les cas d’épilepsie, d’émotions intenses, de rappel de souvenirs et de dĂ©personnalisation. Leur lente agonie participerait activement Ă  l’expĂ©rience. Le neurochirurgien Wilder Penfield est d’ailleurs parvenu Ă  recrĂ©er certaines sensations de l’EMI en stimulant cette zone chez certains de ses patients10. Le tunnel lui-mĂȘme trouve son explication l’excitation alĂ©atoire du cortex visuel produirait un effet de lumiĂšre brillante au centre du champ visuel et un fondu vers l’obscuritĂ© en ce qui ressort de ces thĂ©ories, c’est que la mort n’est pas un Ă©vĂ©nement ponctuel mais un processus qui se produit en plusieurs Ă©tapes. Plusieurs Ă©tapes au cours desquels se produisent des phĂ©nomĂšnes neurobiologiques impliquant la conscience, les souvenirs, les perceptions passĂ©es. Des phĂ©nomĂšnes dont nous ignorons encore presque tout. Il n’y a rien de moins ignorĂ©, rien oĂč l’on soit mĂȘme prĂ©parĂ© » disait La Fontaine Ă  propos de la mort. C’est encore vrai aujourd’ paradigme matĂ©rialiste de la conscience est-il vraiment valide ?Certains chercheurs n’adhĂšrent pas Ă  la conception matĂ©rialiste dominante de la conscience. Pour eux, ces expĂ©riences montrent que la conscience est sans doute dĂ©tachĂ©e du corps humain. Ce sont les dualistes. Ils estiment comme le chercheur Pim van Lommel que le cerveau peut trĂšs bien n’ĂȘtre qu’un rĂ©cepteur comme un poste de tĂ©lĂ©vision qui retransmet les Ă©missions qu’il reçoit. Si le poste tombe en panne, la tĂ©lĂ©vision elle continue d’exister. Les dualistes opposent deux arguments principaux aux matĂ©rialistes. Environ 20 % des personnes rĂ©animĂ©es aprĂšs une attaque cardiaque rapportent une expĂ©rience de mort imminente. Et cette faible proportion pour eux n’est pas compatible avec la thĂšse des matĂ©rialistes. Avec une explication purement physiologique comme l’anoxie cĂ©rĂ©brale pour l’expĂ©rience de mort imminente, la plupart des patients qui ont Ă©tĂ© cliniquement morts devraient en rapporter l’expĂ©rience » argumente Pim van il se pourrait qu’une proportion beaucoup plus Ă©levĂ©e de gens aient des expĂ©riences du mĂȘme genre, mais ne s’en souviennent pas. C’est prĂ©cisĂ©ment ce qui se produit chez des milliers de personnes qui connaissent de grands traumatismes comme un accident de voiture ou une chute d’escalade. Ils enregistrent le traumatisme mais celui-ci devient inaccessible momentanĂ©ment et parfois mĂȘme dĂ©finitivement. Il existe une statistique qui renforce ce contre-argument. Plus les sujets sont jeunes, et plus l’incidence de l’expĂ©rience de mort imminente est Ă©levĂ©e de 85 % chez les enfants, on passe Ă  48 % chez les quadragĂ©naires et Ă  18 % chez les plus de 60 ans. Et nous savons aussi que les capacitĂ©s de rappel d’un souvenir diminuent avec l’ñge
 Il est donc possible que nous expĂ©rimentions tous ce genre de phĂ©nomĂšne Ă  l’approche d’une mort autre point pose problĂšme aux dualistes. Les matĂ©rialistes sont parvenus Ă  expliquer plus ou moins les diffĂ©rentes sensations de l’EMI exceptĂ© l’une d’entre eux. Comment, alors que l’absence d’activitĂ© Ă©lectrique corticale semble rendre impossible toute perception sensorielle, les expĂ©rienceurs » peuvent-ils entendre et voir les personnes qui les entourent ? Certains d’entre eux prĂ©tendent mĂȘme avoir des possibilitĂ©s de conscience supĂ©rieures Ă  celles qu’ils connaissent habituellement comme se dĂ©placer dans l’espace hors de leur corps et avoir accĂšs Ă  des informations pourtant inaccessibles depuis leur point de vue corporel. De nombreux chercheurs ont rĂ©ussi Ă  reproduire les expĂ©riences de sortie du corps en stimulant des zones particuliĂšres du cerveau comme le gyrus angulaire ou le lobe temporal droit. Mais aucun d’entre eux n’a rĂ©ussi Ă  reproduire la mĂ©diumnitĂ© parfois rapportĂ©e par les personnes. Des chercheurs dualistes ont conduit une Ă©tude visant Ă  attester du pouvoir de voyance des expĂ©rienceurs au cours de l’EMI. Puisqu’ils prĂ©tendent pouvoir visualiser leur corps depuis une source extĂ©rieure alors qu’ils sont cliniquement dĂ©clarĂ©s morts, ils devraient pouvoir visualiser des objets particuliers dissĂ©minĂ©s dans la piĂšce et autour du corps. Les chercheurs ont donc placĂ© photos, souvenirs et objets de valeur sentimentale sans qu’aucun des expĂ©rienceurs n’en mentionnent leur prĂ©sence dans leur rĂ©cit. Imaginent-ils une autre scĂšne basĂ©e sur les derniĂšres mesures sensorielles qu’ils ont pu effectuer ? Comment expliquer dans ce cas que leur rĂ©cit corresponde Ă  celui des mĂ©decins ? Peut-il s’agir de simples coĂŻncidences ?Nous ne connaissons pas la vĂ©ritĂ©. La science n’a pas de vĂ©ritĂ©. Il n’y a pas de vĂ©ritĂ© qui soit scientifique, il y a des vĂ©ritĂ©s provisoires qui se succĂšdent, oĂč la seule vĂ©ritĂ© c’est d’accepter cette rĂšgle et cette recherche » disait le philosophe Edgar Morin14. Et aujourd’hui, la vĂ©ritĂ© provisoire appartient aux les EMI sont-ils si religieux ?Incontestablement, nous retrouvons dans les rĂ©cits, les lĂ©gendes et les croyances du monde, les thĂ©matiques de sorties de corps, d’ascension, de tunnel et de lumiĂšre Ă©blouissante, de retrouvailles avec des prĂ©sences humaines au moment de la mort. Et Ă  nouveau, des similitudes apparaissent. Est-ce que ce sont ces reprĂ©sentations collectives et symboliques qui influencent les expĂ©riences des personnes qui frĂŽlent la mort ? Les mythes dans lesquels elles ont baignĂ© depuis tout petit ont-ils façonnĂ© leurs interprĂ©tations de l’expĂ©rience ? Ou bien serait-ce le contraire ? Des expĂ©riences ancestrales de personnes ayant frĂŽlĂ© la mort ont-ils pu construire un ensemble de croyances aux quatre coins du globe de maniĂšre indĂ©pendante ? Leurs rĂ©cits ont-ils alimentĂ© ces lĂ©gendes qu’on raconte encore aujourd’hui et qui se traduisent dans les textes sacrĂ©s et dans des milliers d’Ɠuvres d’art ? Les deux thĂ©ories sont possibles et certainement pas incompatibles. D’autant que les EMI existaient dĂ©jĂ  dans les temps reculĂ©s. Les Grecs anciens les appelaient Deuteropotmos » tandis qu’on parlait de Las Dog » chez les tibĂ©tains pour dĂ©signer les personnes mortes qui seraient revenues du paradis pour raconter leurs histoires. Et comme Ă  notre Ă©poque, les individus qui racontaient le mĂȘme genre d’expĂ©rience, avec le mĂȘme genre de sensations, avaient beaucoup de difficultĂ©s Ă  ĂȘtre crues. Mais certains ont pu l’ĂȘtre et nourrir les rĂ©cits les plus lĂ©gendaires
Une autre vie nous attendrait Les personnes qui ont racontĂ© leurs expĂ©riences n’ont pas Ă©tĂ© ramenĂ©es de la mort, mais ont Ă©tĂ© sauvĂ©s Ă  un point trĂšs proche de la mort. Personne ne peut donc affirmer qu’elles indiquent ce qui nous attend tous Ă  l’étape ultime de la mort. Mais elles peuvent nous donner une idĂ©e de ce qui nous attend avant ce moment fatidique, et tout indique qu’il y aurait une vie aprĂšs la vie qui retracerait les souvenirs de la premiĂšre tout en se nourrissant de nos facultĂ©s sensorielles, perceptives et imaginatives. Une vie intĂ©rieure faisant apparaĂźtre d’autres temporalitĂ©s que notre confrontation au monde extĂ©rieur. Et cette vie ne serait pas forcĂ©ment brĂšve mais simplement affranchie du temps. Qu’est-ce que le temps ? demande Saint Augustin. Si personne ne me le demande, je le sais. Mais si on me le demande et que je veuille l’expliquer, je ne le sais plus ». Le temps n’a pas d’existence en tant que tel. Ce sont les choses, et leur Ă©coulement qui rendent sensibles le passĂ©, le prĂ©sent, l’avenir » prĂ©cise Aristote. L’horloge mentale qui est en nous, qui bat la rĂ©gularitĂ© de l’écoulement du temps et qui en permet l’existence, semble se dĂ©traquer dans certaines situations trĂšs particuliĂšres. Beaucoup ont rapportĂ© que le temps s’arrĂȘtait lorsqu’ils croyaient mourir. Les quelques secondes qui sĂ©parent l’anticipation d’une collision avec un vĂ©hicule et la collision elle-mĂȘme durerait une Ă©ternitĂ©. Des auteurs ont montrĂ© que cette impression de ralenti Ă©tait due au fonctionnement de notre mĂ©moire. Face Ă  un Ă©vĂ©nement potentiellement fatal ou trĂšs inattendu, la mĂ©moire enregistrerait un maximum d’informations de maniĂšre Ă  rappeler plus facilement des souvenirs ressemblant Ă  la situation fatale et nous permettant d’y survivre. C’est cet enregistrement massif d’informations qui nous donnerait l’illusion que l’évĂ©nement dure plus longtemps. Et puisqu’il n’existe rien de plus fatal, de plus inattendu que la mort elle-mĂȘme, il est permis de croire que le temps se dilate encore davantage Ă  son approche, nous livrant Ă  une rĂ©verbĂ©ration sans fin de nous-mĂȘme oĂč se dĂ©ploient perceptions conscientes et inconscientes. Un voyage pluridimensionnel, entre mĂ©moire et souvenirs. Entre nostalgie et attente. Entre la vie et la Lacroix Journaliste et auteur scientifique Fondateur de les liens hypertextes menant vers d'autres sites ne sont pas mis Ă  jour de façon continue. Il est possible qu'un lien devienne introuvable. Veuillez alors utiliser les outils de recherche pour retrouver l'information Stirrat and Corn weil Evolution Education and Outreach, 20 13 6332. Morin Jacques, L’expĂ©rience de mort imminente enjeu de validation paradigmatique entre les matĂ©rialistes et les dualistes des neurosciences, MĂ©moire de l’UniversitĂ© du QuĂ©bec Ă  MontrĂ©al3. Konopka LM. Near death experience neuroscience perspective. Croat Med J. 2015 Aug;564 Mobbs D, Watt C. There is nothing paranormal about near-death experiences how neuroscience can explain seeing bright lights, meeting the dead, or being convinced you are one of them. Trends Cogn Sci. 2011 Oct;1510447-9. doi Epub 2011 Aug Long J. Near-death experience. Evidence for their reality. Mo Med. 2014 Sep-Oct;1115 Moody Raymond, 1980, La vie aprĂšs la vie. EnquĂȘte Ă  propos d 'un phĂ©nomĂšne la survie de la conscience aprĂšs la mort du corps physique, Traduction française Éditions Robert Laffont 1977, MontrĂ©al, pp. 35 Ă  Kroeger D, Florea B, Amzica F 2013 Human Brain Activity Patterns beyond the Isoelectric Line of Extreme Deep Coma. PLoS ONE 89 e75257. doi Jimo Borjigin et al. Surge of neurophysiological coherence and connectivity in the dying brain ? PNAS August 27, 2013 vol. 110 no. 35, 2013, doi Parnia Sam et ali, 2014, AWARE AWAreness during Resuscitation. A prospective study. Elsevier Science Penfield Wilder, 1958, Sorne mechanisms of consciousness discovered during electrical stimulation of the brain. Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America 1958 van Lommel P, van Wees R, Meyers V, Elfferich I. Lancet. 2001 Dec 15;35892982039-45. Near-death experience in survivors of cardiac arrest a prospective study in the JĂ©rĂŽme Bosch, du vrai nom nĂ©erlandais de Hieronymus Van Aken L’ascension de l’homme bĂ©ni vers l’empyrĂ©e 1500-150413. William Blake 1827 The circle of the Lustful, Illustrations of Dante’s Divine Comedy. 14. Morin Edgar, 1990, Science avec conscience, Éditions du Seuil, Paris, J. Sur les Ă©paules de Darwin, Les battements du temps, France Inter/Les liens qui libĂšrent, article vous-a-t-il Ă©tĂ© utile ?À lire aussi La perte d’un ĂȘtre cher reprĂ©sente un Ă©vĂ©nement affligeant. De nombreuses personnes vivent difficilement la sĂ©paration. Certains proches n’hĂ©sitent d’ailleurs pas Ă  couvrir de cĂąlins l’ĂȘtre disparu. Vos marques d’affection Ă  l’égard d’un dĂ©funt ne doivent pas vous faire oublier votre propre sĂ©curitĂ©. Retrouvez les principaux risques sanitaires liĂ©s Ă  une manipulation de cadavre et les dispositions Ă  prendre pour vous protĂ©ger. Sommaire1 Les menaces de Les menaces liĂ©es aux pathologies Les menaces liĂ©es aux Des risques plus Ă©levĂ©s Ă  domicile2 Les dispositions Ă  prendre pour manipuler les cadavres3 Une bonne gestion des cadavres4 Les risques liĂ©s aux cadavres en dĂ©composition5 En dĂ©finitive Les menaces de contamination Vous vous exposez Ă  des maladies si vous les touchez les corps des dĂ©funts sans porter certains accessoires de sĂ©curitĂ©. Dans le meilleur des cas, vous guĂ©rissez aprĂšs une hospitalisation. Malheureusement, cela peut aussi entraĂźner votre dĂ©cĂšs. Les menaces liĂ©es aux pathologies transmissibles Certaines personnes dĂ©cĂšdent des suites d’infections contagieuses. Cela concerne surtout les cadavres des individus qui souffraient de la tuberculose. Les corps des dĂ©funts peuvent dĂ©gager des fluides par des narines et la bouche. Vous pouvez contracter cette pathologie en en entrant en contact avec ces liquides ou en respirant les aĂ©rosols en provenant de l’air rĂ©siduel de leurs poumons. Les mĂȘmes risques existent avec les personnes dĂ©cĂ©dĂ©es de cholĂ©ra, d’hĂ©patites, de rotavirus, de Salmonelles, de Shigelle, de fiĂšvre typhoĂŻdique et paratyphoĂŻdique. Une transmission de virus peut intervenir lorsque la peau lĂ©sĂ©e du manipulateur ou sa muqueuse entre en contact avec le sang ou les fluides corporels du cadavre. Vous vous exposez Ă©galement Ă  des infections gastro-intestinales si vous touchez les selles, les textiles, les matĂ©riels ou les liquides souillĂ©s du dĂ©funt. Les germes Ă  l’origine des maladies transmissibles survivent pendant 48 heures au minimum. Pour le VIH, ce dĂ©lai s’allonge Ă  6 jours. Les menaces liĂ©es aux NRBCE Le prĂ©sent cas concerne les personnes dĂ©cĂ©dĂ©es Ă  la suite de l’explosion d’une bombe sale ou aprĂšs l’exposition Ă  une arme nuclĂ©aire, radiologique, biologique ou chimique. Montrez-vous Ă©galement trĂšs prudent face Ă  de tels cadavres. Abstenez-vous de les toucher. Une contamination croisĂ©e pourrait se produire si leur corps se trouve recouvert de substances potentiellement dangereuses. Cela pourrait vous affecter et entraĂźner Ă©ventuellement votre dĂ©cĂšs. Des risques plus Ă©levĂ©s Ă  domicile Pour les dĂ©cĂšs survenus dans les hĂŽpitaux et les centres de santĂ©, les mĂ©decins et les autres professionnels prennent toutes les dispositions pour vous protĂ©ger. Ils vous prodiguent des conseils pour Ă©viter toute contamination. Cela rĂ©duit considĂ©rablement les risques de transmission de maladie infectieuse. Les menaces prĂ©cĂ©demment Ă©voquĂ©es concernent notamment les dĂ©cĂšs survenus Ă  la maison. Abstenez-vous d’embrasser le corps du dĂ©funt ou de le couvrir de cĂąlins sans vous protĂ©ger si vous ne maĂźtrisez pas les rĂ©els motifs de sa mort. Dans l’Hexagone, la loi exige le transfert du cadavre dans un dĂ©lai de 2 jours aprĂšs le constat du dĂ©cĂšs. Les mĂȘmes rĂšgles d’inhumation s’imposent Ă  tout le monde, y compris aux musulmans. Ces derniers doivent se conformer Ă  la lĂ©gislation française. La rĂ©glementation interdit l’utilisation de simples linceuls pour les enterrements. Ils doivent recourir aux pierres tombales. Des plateformes comme Direct Monuments FunĂ©raires commercialisent d’ailleurs de nombreux modĂšles musulmans ornĂ©s de symboles de l’Islam. Leur quasi-totalitĂ© s’inspire des rites de la religion coranique. Vous pouvez voir sur le site les finitions et les options de personnalisation proposĂ©es. Les dispositions Ă  prendre pour manipuler les cadavres Des mesures de sĂ©curitĂ© s’imposent lorsque vous souhaitez toucher un cadavre. Les autoritĂ©s sanitaires ont prĂ©vu des prĂ©cautions standard qui vous prĂ©servent de toute contamination. Avant d’approcher un dĂ©funt, munissez-vous d’un Ă©quipement de protection individuelle. Ce dispositif comprend gĂ©nĂ©ralement une blouse impermĂ©able Ă  l’eau, un masque chirurgical et une paire de gants. PrivilĂ©giez les modĂšles qui sĂ©curisent le visage et les yeux pour prĂ©venir des risques trĂšs importants. Nous vous recommandons de doubler les gants et les sur-chaussures pour renforcer votre protection lorsque vous souhaitez toucher une personne dĂ©cĂ©dĂ©e de rage, de fiĂšvres hĂ©morragiques, de peste, etc. Prenez Ă©galement des dispositions pour camoufler toutes vos blessures. AprĂšs la visite, lavez systĂ©matiquement les mains. Si possible, offrez-vous un bain pour Ă©liminer toute probabilitĂ© de transmissions de germes pathogĂšnes. Nous vous recommandons aussi de dĂ©sinfecter et de stĂ©riliser les matĂ©riels utilisĂ©s pour limiter les risques de contaminations croisĂ©es. Une bonne gestion des cadavres AprĂšs le dĂ©cĂšs, vous devez vous occuper aussitĂŽt des formalitĂ©s pour l’enterrement. La lĂ©gislation française a prĂ©vu les principales Ă©tapes pour l’organisation des obsĂšques. Les dĂ©marches prennent moins de temps lorsque le parent ou le proche meurt Ă  l’hĂŽpital. Par contre, la procĂ©dure se rĂ©vĂšle souvent complexe pour les dĂ©cĂšs Ă  domicile. Ne laissez pas submerger de chagrin et de peine. Effectuez les formalitĂ©s conformĂ©ment Ă  la rĂ©glementation prĂ©vue. Ne cherchez pas Ă  conserver le cadavre au-delĂ  du temps requis pour vous consoler. Faites intervenir rapidement un professionnel qualifiĂ© pour le constat et rĂ©cupĂ©rez un certificat de dĂ©cĂšs en bonne et due forme. Vous devrez le prĂ©senter Ă  la mairie avec les autres piĂšces nĂ©cessaires pour la dĂ©livrance de l’acte de dĂ©cĂšs. Ensuite, vous choisissez une entreprise de pompes funĂšbres pour l’organisation des obsĂšques. Vous devez achever ces dĂ©marches dĂšs le lendemain de la perte de votre parent. Le transfert du corps vers la morgue doit intervenir au plus tard le second jour. Vous confiez cette tĂąche Ă  des professionnels. Compte tenu de l’état du cadavre, ces derniers doivent prĂ©voir une housse mortuaire. Ils prennent en charge toute la procĂ©dure liĂ©e Ă  la prĂ©paration de l’enterrement. Nous vous dĂ©conseillons fortement de gĂ©rer la toilette du dĂ©funt. Cela vous expose Ă  d’importants risques de contaminations. Qu’aucun Ă©lan de compassion ou de bontĂ© ne vous induise en erreur. Abandonnez cette tĂąche Ă  des spĂ©cialistes. Toutefois, la rĂ©cupĂ©ration de l’autorisation d’inhumation ou de crĂ©mation vous incombe. N’oubliez surtout pas de vĂ©rifier l’existence d’un contrat d’obsĂšques. Respectez les Ă©ventuelles exigences du dĂ©funt en matiĂšre de monument funĂ©raire. À cette Ă©tape, le financement pose parfois problĂšme. N’hĂ©sitez pas Ă  solliciter vos proches pour obtenir leur appui. Si nĂ©cessaire, crĂ©ez une collecte en ligne pour couvrir vos dĂ©penses. Dans tous les cas, l’inhumation ou la crĂ©mation doit intervenir dans un dĂ©lai de 48 heures aprĂšs le dĂ©cĂšs. Conformez-vous Ă  ces diffĂ©rentes exigences pour limiter les risques de contamination et de maladie. AprĂšs l’enterrement, accomplissez les autres formalitĂ©s administratives imposĂ©es par la loi. Vous vĂ©rifiez aussi l’existence du contrat de prĂ©voyance. Menez Ă©galement les dĂ©marches nĂ©cessaires auprĂšs de sa banque, de sa mutuelle et de la sĂ©curitĂ© sociale. Notifiez la mort de votre proche Ă  tous les organismes qui pourraient lui verser des allocations. De mĂȘme, vous rĂ©siliez les accords et accomplissez Ă©ventuellement les formalitĂ©s successorales. Occupez-vous du logement du dĂ©funt. Cela revĂȘt une importance capitale si la perte du parent survient Ă  la maison. Confiez cette tĂąche Ă  des professionnels lorsque vous ne maĂźtrisez pas les rĂ©elles causes du dĂ©cĂšs. Cela permettra de prĂ©venir tout risque de contamination. En cas de mort provoquĂ©e par des maladies transmissibles, dĂ©truisez systĂ©matiquement tous les objets et accessoires avec lesquels le dĂ©funt aurait pu entrer en contact. Si nĂ©cessaire, sollicitez un spĂ©cialiste pour dĂ©sinfecter et stĂ©riliser entiĂšrement les locaux. Les risques liĂ©s aux cadavres en dĂ©composition Malheureusement, certaines catastrophes naturelles peuvent provoquer des dĂ©cĂšs en nombre important. Cela s’observe gĂ©nĂ©ralement lors des tremblements de terre, des tempĂȘtes, des inondations, des crashs d’avion, etc. Parfois, certains corps entrent en Ă©tat de dĂ©sintĂ©gration avancĂ©e avant l’arrivĂ©e des secours. AprĂšs certains accidents aĂ©riens, la mer peut aussi rejeter des cadavres complĂštement dĂ©figurĂ©s aux abords de la berge. Ne paniquez pas face Ă  de tels phĂ©nomĂšnes. La destruction des microbes pathogĂšnes transmissibles intervient dans un dĂ©lai de 48 heures. Cela Ă©limine tout risque de contamination. Pour Ă©viter tout incident fĂącheux, n’approchez pas de trop prĂšs un corps en dĂ©composition. Informez automatiquement les autoritĂ©s locales. Elles dĂ©lĂ©gueront sur place une Ă©quipe pour gĂ©rer la situation. Compte du nombre de cadavres et de l’emplacement, vous pouvez demander au service hydraulique d’effectuer un test pour vĂ©rifier la qualitĂ© de l’eau distribuĂ©e. En dĂ©finitive Vous devez absolument Ă©viter de manipuler les cadavres sans vous protĂ©ger avec des Ă©quipements adĂ©quats. Prenez Ă©galement en charge les dĂ©funts conformĂ©ment Ă  la procĂ©dure en vigueur en France. Pour les dĂ©cĂšs liĂ©s Ă  des maladies infectieuses transmissibles, stĂ©rilisez les effets personnels du proche disparu avant de les utiliser.

peut on toucher un mort apres le lavage mortuaire