Aujourdhui, c’est la Journée nationale de lutte contre l’hypertension artérielle. À cette occasion, le Comité français de lutte contre l’hypertension artérielle (CFLHTA) souhaite, cette année, sensibiliser les femmes sur les risques qu’elles encourent tout au long de leur vie. En effet, d’après les dernières données épidémiologiques, elles sont de plus en plus LEGRAND LIVRE DE L’HYPERTENSION ARTÉRIELLE Le Professeur Jean-Jacques Mourad est l’ancien président du Comité français de lutte contre l’hypertension artérielle. Il dirige le service d’hypertension artérielle du CHU Avicenne, AP-HP à Bobigny. Le Docteur Antoine Cremer est cardiologue dans l’unité pagebrochures hypertension artÉrielle Il s’agit des brochures d’information du Comité Français de Lutte contre l’Hypertension Artérielle (CFLHTA). Les 10 documents ci-dessous sont LeComité français de lutte contre l’hypertension artérielle (HTA) et la Société française d’hypertension artérielle appellent à l’action pour la Journée nationale de lutte contre l’HTA le 15 décembre et diffusent un appel pour l’observance en parallèle du lancement de ces outils, tous deux téléchargeables sur le site www.comitehta.org. Encollaboration avec la Fondation de recherche sur l’hypertension artérielle (FRHTA), le Comité français de lutte contre l’hypertension artérielle (CFLHTA) se lance dans une campagne de sensibilisation afin d’inciter les hypertendus à prendre leur traitement en main et à mieux gérer leurs consultations.Avec 12 millions de patients, l’hypertension est la maladie oucpu. Le sport est bénéfique pour lutter contre l'hypertension artérielle, sous certaines conditions ! © Phovoir Cela vous intéressera aussiLa pratique régulière d'une activité physique ou sportive est reconnue comme bénéfique pour la santé des hypertendus. C'est une notion généralement bien admise mais... comment s'orienter ? Quel sport choisir ? Quelles activités sont les plus bénéfiques pour le contrôle de la tension artérielle ?Selon la Haute autorité de santé HAS, des mesures hygiénodiététiques sont recommandées chez tous les patients hypertendus quel que soit le niveau tensionnel. [...] Ces mesures comprennent [...] la pratique d'une activité physique régulière, adaptée à l'état clinique du patient, d'au moins 30 minutes environ, trois fois par semaine ».Pas d'effort violentVous avez plus de 40 ans ? La reprise d'une activité physique d'intensité moyenne ou élevée, comme la natation ou le vélo, nécessite un minimum de précautions. L'avis de votre médecin est indispensable. Le Comité français de lutte contre l'hypertension artérielle CFLHA recommande pour sa part, d'éviter les efforts violents, de respirer amplement pendant l'effort, de ne pas dépasser ses limites ». Autrement dit, vous devrez toujours être capable de parler pendant l'effort. L'essoufflement est en effet le signe du dépassement de la capacité respiratoire maximum. Le CFLHA vous conseille également de bien respecter les trois phases d'une séance d'exercice physique échauffement, période d'effort, sports d'enduranceLes activités d'endurance sont les plus bénéfiques pour le système cardiovasculaire marche rapide, vélo, natation, jogging, golf. Toujours selon le CFLHA, une activité physique modérée mais régulière, deux à quatre fois par semaine, est plus efficace pour abaisser la tension que des exercices vigoureux, pratiqués une seule fois ». Il existe enfin des moyens très simples pour vous bouger marchez chaque fois que vous en avez l'occasion, préférez l'escalier à l'ascenseur, bricolez, faites le ménage ou des exercices d'étirement... Si vous souhaitez pratiquer une activité physique plus intense, une seule règle consultez votre par ce que vous venez de lire ? Abonnez-vous à la lettre d'information La question Santé de la semaine notre réponse à une question que vous vous posez plus ou moins secrètement. Toutes nos lettres d’information Publié le 14 décembre 2010 La campagne 2010 du Comité Français de Lutte contre l’Hypertension Artérielle CFLHTA, lancée le 14 décembre à l'occasion de la Journée nationale de lutte contre l’hypertension, porte sur les liens méconnus entre le sommeil et la tension artérielle. Du simple manque de sommeil aux apnées du sommeil, ces perturbations peuvent avoir un effet sur le niveau de la pression artérielle et parfois favoriser la survenue et l’installation d’une hypertension artérielle. Certaines études suggèrent que les personnes dormant 5 heures par nuit, en moyenne, ont un risque doublé de développer une hypertension artérielle par rapport à celles dormant 7 à 8 heures par nuit, rapporte le CFLHTA. Une étude publiée en 2009 dans les Archives of Internal Medicine montrait que chaque heure de sommeil de moins en moyenne, pendant cinq ans, était associée à une risque d'hypertension accru de 37 %. Une étude publiée en 2008 dans le Journal of the American Medical Association montrait qu'une heure supplémentaire de sommeil diminuait de 33% le risque de calcification et réduisait la tension systolique de 17 premier chiffre d'une mesure de tension artérielle. On estime par ailleurs que 30 à 40 % des personnes souffrant d’hypertension artérielle seraient atteintes d’apnée du sommeil. Et, une personne apnéique sur deux est hypertendue, indique le CFLHTA. Le CFLHTA propose sur son site un test pour dépister des troubles du sommeil chez les hypertendus. Un nouveau livret d'information du CFLHTA "Hypertendus, dormez-vous bien" est aussi disponible. Plus de 11 millions de Français sont traitées par médicaments pour l'hypertension en 2010, soit 31,2 % de la population âgée de plus de 35 ans vivant en France métropolitaine. Illustration Visuel de la campagne du CFLHTA Psychomédia avec source CFLHTA Tous droits réservés 21h00, le 31 octobre 2012, modifié à 11h24, le 01 novembre 2012 L'hypertension artérielle sévère sera retirée des "affections longue durée".Voilà une mesure d'économie qui a du mal à passer. L'hypertension artérielle sévère ne sera plus remboursée à 100%. Le Conseil d'Etat l'a confirmé en rejetant, mercredi, le recours contre le décret du 24 juin 2011, pris sous le gouvernement Fillon. Ce dernier supprime en effet l'hypertension artérielle sévère de la liste des affections longue durée ALD qui sont prises en charge en intégralité par la Sécurité sociale. "Compte tenu des caractéristiques de l'hypertension artérielle, du nombre de personnes concernées, de l'évolution et du coût des traitements de cette affection, le Premier ministre [de l'époque], a pu légalement prendre la mesure de suppression", estime le Conseil d' maladie chronique en France, l'hypertension artérielle touche 15 millions de personnes, dont quelque 4,5 souffre d'une forme sévère. Pour ces derniers, cela signifie plus de 30% des frais médicaux restant à leur charge. Or, les patients les plus précaires ne paieront pas, avait alerté le professeur Jean-Jacques Mourad, président du Comité français de Lutte contre l'hypertension artérielle, au micro d'Europe 1 lors du passage du décret. "On a touché à la qualité de la prise en charge de la première maladie des Français sans en parler", dénonçait-il."Des raisons purement économiques"Les associations de cardiologues ne décoléraient pas mardi après la décision du Conseil d'Etat "L'hypertension artérielle sévère compliquée d'affections cardio-vasculaires et rénales très handicapantes n'est plus reconnue pour des raisons purement économiques comme elle doit l'être une maladie chronique très grave!", s'indignent la fédération française de cardiologie, la société française de cardiologie et l'alliance du Cœur dans un communiqué. Le Comité de lutte contre hypertension avait justement appelé l'année dernière à un meilleur dépistage de l' son côté, le professeur Jean-Jacques Mourad avait rappelé qu'"on a diminué la mortalité cardio-vasculaire grâce à cette bonne prise en charge depuis trente ans." Pour lui, "cette décision historique … marquera le début du recul de la prévention cardio-vasculaire en France". Hypertension et vous, vous dormez comment ? A l’occasion de la Journée nationale de lutte contre l’hypertension du 14 décembre 2010, le Comité français de lutte contre l’hypertension artérielle CFLHTA lance une campagne d’information autour du thème du sommeil. Quel lien existe-t-il entre sommeil et pression artérielle ?Un mauvais sommeil augmente le risque d’hypertensionAu cours du sommeil, la pression artérielle baisse et met le cœur et les artères au repos. En cas de troubles du sommeil, la pression artérielle est perturbée, ce qui peut favoriser une hypertension artérielle ou modifier l’efficacité d’un traitement est donc important de dépister les troubles du sommeil. La somnolence durant la journée est un bon indicateur, tout comme les ronflements ou les apnées du sommeil multiples arrêts respiratoires au cours du sommeil.Le Comité vient d’éditer un livret à destination des hypertendus afin de les informer et de les aider à dépister d’éventuels troubles du sommeil sur l’hypertensionQuelque 11 millions de Français sont traités pour hypertension artérielle. On estime par ailleurs que plus de 4 millions ignorent avoir une tension artérielle trop élevée. Or une hypertension non traitée double le risque de maladie parle d’hypertension à partir des chiffres tensionnels 140 mmHg pression systolique / 90 mmHg pression diastolique.En conclusion, faites mesurer votre pression artérielle à chaque consultation !Notre NewsletterRecevez encore plus d'infos santé en vous abonnant à la quotidienne de adresse mail est collectée par pour vous permettre de recevoir nos actualités. En savoir Dossier de presse du Comité français de lutte contre l’hypertension artérielle CFLHTA, décembre 2010. D'après une étude du comité français de lutte contre l'hypertension artérielle, les patients hypertendus sont aujourd'hui mieux contrôlés qu'il y a cinq ans, notamment grâce à une plus grande utilisation des appareils d' personnes souffrant d'hypertension artérielle sont-elles bien suivies ? Le 16 décembre 2015 a lieu la Journée nationale de lutte contre l'hypertension artérielle HTA. À cette occasion, le comité français de Lutte contre l'Hypertension Artérielle CFLHTA présente les résultats de son étude FLAHS 2015, menée par Kantar Health auprès de plus de 6 379 Français âgés de 55 et de contrôles et d'auto-mesureMême si les objectifs fixés par le CFLHTA ne sont pas atteints, le suivi des hypertendus est en progression. Ainsi, 55% des hypertendus traités et âgés de plus de 55 ans sont contrôlés, c'est-à-dire qu'ils présentent une pression artérielleinférieure à 135 mm de mercure en pression systolique et inférieur à 85 mm de mercure pour la pression diastolique, contre seulement 35% en 2002. Cette amélioration s'explique notamment par la mise en place de recommandations françaises et européennes et par la distribution depuis 2013 d'appareils d'auto-mesure aux médecins généralistes par la Caisse nationale d'Assurance Maladie CNAM. Les médecins peuvent prêter cet appareil à leurs patients pour qu'ils mesurent eux-mêmes leur tension avant de venir en consultation. 44% des hypertendus traités disposent désormais d'un appareil d'auto-mesure et savent prendre correctement leur pression artérielle, contre 36% en 2010. L'intérêt de cette pratique est d'adapter au mieux les traitements grâce à des mesures fiables et à limiter "l'effet blouse blanche" qui peut générer une tension plus élevée lorsque l'on se trouve en face d'un médecin. "Depuis 2002, nous observons une amélioration du contrôle tensionnel avec cette méthodologie. Elle est le meilleur moyen d'évaluer la pression artérielle d'un patient hypertendu" explique le Professeur Xavier Girerd, cardiologue au Centre Hospitalier Universitaire CHU de la Pitié-Salpêtrière et trésorier du traitements mieux adaptésL'étude FLAHS met également en évidence une évolution des traitements la prescription de monothérapies diminue au profit de celle des bithérapies et des trithérapies, mieux adaptées à l'hypertension et plus efficaces. "L'hypertension est une maladie plurifactorielle l'âge, le sexe, l'hérédité, le sel, le système nerveux... Un seul médicament ne permet pas de traiter l'ensemble de ces facteurs. Il est donc nécessaire de faire des associations médicamenteuses pour améliorer le contrôle des hypertendus", développe le Dr Bernard Vaïsse, président du CFLHTA et cardiologue à l'hôpital de la Timone, à Marseille. En parallèle, le nombre de consultations des patients hypertendus traités chez leur médecin généraliste ou chez leur cardiologue est en nette augmentation, ce qui facilite évidemment le contrôle de l'hypertension.... mais encore mal suivisNéanmoins, l'observance des traitements semble encore insuffisante puisque "seulement 62% des Français hypertendus traités suivent leur traitement jusqu'à la fin, respectent la posologie et n'oublient jamais de le prendre" déplore le CFLHTA dans un communiqué. "L'hypertension artérielle est une maladie silencieuse. En 20 ans, les décès par accidents vasculaires cérébraux AVC ont été divisés par 4 en France grâce aux traitements contre l'hypertension artérielle. Les hypertendus ne doivent donc pas avoir peur des médicaments prescrits car ils sont des prolongateurs de vie" souligne le docteur Bernard Vaïsse. Face au suivi du traitement, les femmes de plus de 55 ans seraient de meilleures élèves que les hommes du même âge puisqu'elles sont 67% à être parfaitement observantes, contre 57% des hommes. Et si la sagesse s'acquiert avec l'âge, la prise régulière d'un traitement ne déroge pas à cette règle, car 65% des 65-79 ans sont observants contre seulement 57 % des 55-64 ans.>> A lire aussi Hypertension 5 façons de normaliser votre tension naturellement Le syndrome prémenstruel serait-il lié à l'hypertension ?Hypertension mesurer sa tension chez soi est plus économique Insolite Internet favoriserait l'hypertension Inscrivez-vous à la Newsletter de Top Santé pour recevoir gratuitement les dernières actualités

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